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Rencontre du 15 mai 2025 ​ ​​avec
​

Marie Henrichs
Image
Marie est logopède et, depuis 18 ans, travaille à l'Irsa, un institut pour sourds et aveugles ainsi que enfants/jeunes avec le spectre autistique.
Elle exerce avec passion un métier où le contact humain est au centre. Ecouter, regarder et communiquer pour aider les enfants à mieux se débrouiller ou se rendre moins fragiles et utiliser des méthodes différentes pour stimuler l’apprentissage fonctionnel.
Etre à l’écoute pour bien comprendre les besoins et pouvoir y répondre.
Marie nous partagera surtout, à partir de son expérience de vie avec les enfants sourds, aveugles, autistes, les notions essentielles de la vie qu’ils peuvent nous rappeler lorsqu’on les rencontre vraiment.
Alain

« Je m'accroche à l'espoir que l'école peut être le principal acteur
transformant tout handicap en source d'énergie
. »
Albert Jacquard, biologiste, généticien

Reflets de la rencontre

Marie ou la force tranquille

 
Logopède de formation, graduée puis licenciée, Marie travaille depuis 18 ans dans un institut spécialisé qui accueille des enfants sourds, aveugles et autistes, (IRSA), depuis l’école primaire jusqu’en secondaire.
Est-ce cet accompagnement de tous les jours avec des enfants qui demandent chacun une écoute et une attention particulières, est-ce ce travail qui requiert patience, calme et une voix posée qui lui ont donné cette force tranquille ? J’en suis persuadée.
Quand Marie nous parle, on l’imagine au milieu des élèves, à l’affût de la moindre petite étincelle qui pourrait lui donner une piste, amener un progrès dans la vie de l’enfant porteur de handicap.
Marie est aussi coach pour les instituteurs et professeurs de cette école. Elle recherche avec eux différentes méthodes pour agir, réagir, accepter ou imposer des limites quand l’un ou l’autre des élèves, incapable de gérer ses émotions, pique une crise.
Les enfants autistes, souvent d’une intelligence supérieure, sont hyper sensibles et éprouvent des difficultés à gérer leurs émotions. La coupe est vite pleine et les débordements parfois violents.
Il faut alors apprendre de chaque côté, enseignant et enfant, à relever les attitudes répréhensibles, à les analyser, pour aller ensemble vers une réconciliation.
Chaque élève a son propre fonctionnement et cela demande un accompagnement personnalisé.
Marie ne regarde pas leur handicap mais voit surtout leurs potentialité. L’enfant qui se sent ainsi porté, aidé, soutenu, s’ouvre alors vers les autres.
Dans cet environnement, Marie est toujours en recherche d’une nouvelle méthode enseignée ailleurs en Belgique, au Canada ou en Angleterre… qui pourrait l’aider à accompagner l’élève vers une autonomie plus grande. Chaque progrès, même minime, est porteur d’espoir.
Passionnée par ses différentes missions, Marie s’investit beaucoup, s’implique, propose et parfois rue dans les brancards pour amener des changements positifs dans l’éducation de ces élèves différents.
Son sourire éclaire souvent ses propos ou ses anecdotes, il allège les tensions qui surgissent entre les quatre murs des classes. D’ailleurs certains jeunes ne se privent pas de lui écrire des petits mots touchants qui montrent combien sa bienveillance et son soutien leur ont été bénéfiques.
Si les élèves demandent une concentration de tous les instants pour les aider à progresser, à parler, à aller vers les autres, les parents doivent parfois aussi être recadrés car certains ne comprennent pas comment leur enfant qui a une intelligence supérieure, démontrée par les tests, n’arrivent pas à avancer plus rapidement dans les matières scolaires. Ils ne tiennent pas en compte leurs difficultés émotionnelles ni leurs problèmes relationnels qui sont autant d’entraves à leur épanouissement.
Un des professeurs, lui-même aveugle et ancien élève de l’école, donne des cours de musique à des enfants autistes.
Il est très apprécié par ses élèves et il suscite leur admiration car si lui est devenu ce qu’il est aujourd’hui, pourquoi eux n’y arriveraient-ils pas ?
Marie, ce dimanche matin, nous a emmenés vers un chemin de respect, d’attention à l’autre, d’exigence morale et nous a ouvert la route vers la différence mais une différence qu’elle s’active à amoindrir et à contourner afin que l’enfant découvre la richesse de la relation à autrui, se découvre lui-même et accède petit à petit au contrôle de ses angoisses et de ses émotions.
Lou, je m’appelle Lou,
Dites-moi, ne suis-je pas comme vous ?
A chacun, ses périls,
Pour chacun la vie est difficile,
On a tous nos souffrances,
Nos peurs, nos espérances,
Nos fractures et nos blessures
Et notre peur du futur
Lou
 
Alain introduit le « partage du pain et du vin » en demandant à Marie d’évoquer quelques prénoms d’élèves de son école afin de les associer à notre geste de partage. Puis il fait mémoire de Jésus et de ses rencontres avec des aveugles. Bartimée, un homme aveugle qui mendiait au bord du chemin et à qui la foule ordonnait de se taire. Ainsi que l’aveugle de naissance, mendiant, lui aussi. La seule question qui intéressait les disciples était de savoir qui avait péché, lui ou ses parents. Jésus, lui, entre en relation avec l’homme et le relève. Ce récit vise à montrer que les aveugles ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
 
Merci, Marie, pour ce témoignage émouvant.
Sourd !

L’Association des Parents d’Enfants Déficients Auditifs Francophone 
veut sensibiliser la population à l’usage incorrect de l’expression « sourd-muet ». En réalité, les personnes sourdes ou malentendantes ne sont pas automatiquement muettes, contrairement à l’imaginaire collectif. Dès lors, en plus de ne pas refléter la réalité, le terme « sourd-muet » est péjoratif pour la majorité des personnes présentant une déficience, voire un handicap auditif.
L’Apedaf souhaiterait que le terme ne soit plus utilisé et remplacé par le mot « sourd », tout simplement.
​

Témoignage personne vivant avec une surdité : 
Je peux comprendre, car généralement je n’utilise pas ma voix, mais j’en ai une. Ce n’est pas un mythe qui me choque, par contre quand on me demande si je suis  "sourde-muette" , je les corrige et je dis que je ne suis pas muette et que ce ne sont pas deux choses qui viennent ensemble.
Ce n’est pas parce qu’ils ne parlent pas qu’ils n’ont rien à dire !
Aussi, peu importe la gravité du handicap, il faut absolument se demander de quelle manière on peut accéder à l’humanité de la personne qui ne parle pas afin de l’autoriser à faire des choix, si petits soient-ils, qui lui permettent de satisfaire à des souhaits, de répondre à des désirs.
Olivier Carré ​
Aveugle
Elle ne se souciait pas de voir,
et un jour que je lui en demandé la raison.

C’est, me répondit elle, que je n’aurais que mes yeux au lieu que je jouis des yeux de tous ; c’est que, par cette privation, je deviens un objet continuel d’intérêt et de commisération, à tous moments, on m’oblige, et à tous moments je suis reconnaissante. Hélas ! si je voyais, bientôt on ne s’occuperait plus de moi.
Diderot, Lettres sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient



Le toucher, crucial pour les personnes déficientes visuelles

Le toucher permet de percevoir de deux manières : cutanée et proprioceptive. Par toucher cutané, on entend la sensibilité tactile, la perception des stimuli par la peau. Cette forme de perception joue un rôle capital dans la distinction des petits points de la lecture en braille. Le sens proprioceptif du toucher relève, lui, des articulations, des tendons et des muscles et fournit des informations sur la position et les mouvements du corps. Ce sens est très important pour les enfants aveugles lorsqu’ils explorent leur environnement. Par exemple, il permet à un enfant de sentir les différences de hauteur des briques ou des objets lorsqu’il joue. De percevoir les distances, les écarts, la position des objets les uns par rapport aux autres et la position de son propre corps. Ainsi, lors de la détection à l’aide de la canne de mobilité, les informations provenant de la pointe de la canne atteignent les muscles de la main, sollicitant à nouveau le toucher proprioceptif qui joue le rôle le plus important.
https://www.braille.be/fr/magazine/les-sens-compensatoires-le-toucher

Si vous voulez que je croie en Dieu,
​il faut que vous me le fassiez toucher.

Diderot, Lettres sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient

Mythe : La cécité signifie qu’une personne ne peut rien voir du tout.
Fait : Beaucoup de personnes aveugles ont une certaine vision résiduelle.
Si une personne vous dit qu’elle est aveugle, ne soyez pas surpris de constater qu’il lui reste une certaine vision utile. La cécité peut être due à différentes causes, et peut prendre diverses formes. Certaines maladies oculaires altèrent la vision centrale et d’autres, la vision périphérique.
https://www.inca.ca/fr/mythes-et-faits-sur-la-cecite?region=on

Image
Il y avait un homme qui n’avait pas reçu la bénédiction du don de la vue, c’était l’aveugle qui, pour essayer de subvenir à ses besoins, s’asseyait chaque jour au même endroit sur le bord d’un trottoir où passaient beaucoup de gens dans l’une de nos grandes villes.
D’une main il tenait un vieux chapeau de feutre rempli de crayons. De l’autre main il tenait un gobelet de fer blanc. Son simple appel aux passants était bref et direct, il contenait une certaine finalité, presque un ton de désespoir.
Le message était écrit sur une petite pancarte accrochée à son cou par une ficelle. On pouvait lire: "Je suis aveugle."

La plupart des gens ne s’arrêtaient pas pour lui acheter des crayons ou mettre une pièce dans son gobelet. Ils étaient trop occupés, trop soucieux de leurs propres problèmes. Ce gobelet n’avait jamais été rempli, ni même à moitié rempli. Puis, par un beau jour de printemps, un homme s’est arrêté et avec un stylo feutre a ajouté quelques mots sur la vieille pancarte. Il n’y avait plus: «Je suis aveugle.» On pouvait maintenant y lire: "C’est le printemps et je suis aveugle." Le gobelet a bientôt été plein à ras bord.
​https://www.churchofjesuschrist.org/study/general-conference/1999/04/for-i-was-blind-but-now-i-see?lang=fra

On peut juger la grandeur d'une société
à la façon dont les personnes considérées ​comme faibles sont traitées...


"Je suis aveugle,
mais on peut toujours trouver plus malheureux que soi.
J’aurais pu être noir
".

Ray Charles
chanteur, compositeur, arrangeur et pianiste noir américain.
La bonté ne s’apprend pas dans les livres. Elle se révèle comme la langue maternelle des plus simples, des plus petits et des plus humbles : c’est d’eux qu’on peut l’apprendre. Leur vie est une école.
Raphaël Buyse, Rikiki Tutti, DDB, p.162-163
Il y a aveugles et aveuglés...

Nous connaissons tous des gens qui sont aveugles. Nous en connaissons aussi d’autres qui ne sont pas aveugles mais qui marchent dans l’obscurité en plein midi.
Ces derniers n’ont peut-être pas de canne blanche pour s’aider à trouver leur chemin en tâtonnant, ils n’ont peut-être pas de chien d’aveugle fidèle à leur côté, et ils n’ont pas de pancarte autour du cou indiquant : "Je suis aveugle." Mais pourtant ils sont vraiment aveugles. Certains ont été aveuglés par la colère, d’autres par l’indifférence, par la vengeance, par la haine, par les préjugés, par l’ignorance, par les précieuses occasions manquées.
Oser demander
Etre humain, c’est toujours faire alliance, entrer dans une rencontre. Oser demander nous fait entrer dans l’essentiel de la vie qui est d’être en relation. Oser demander, c’est décider de sortir de l’illusion qu’on se fait sur soi-même et devenir ce que nous sommes en vérité, des êtres interdépendants… L’audace débouche alors sur des échanges qui renforcent les liens : "Je te demande, tu m’aides, et demain je serai là pour toi si tu as besoin." Demander, c’est faire exister l’autre…
Raphaël Buyse, Rikiki Tutti, DDB, p.164-165.
 
Merveille du toucher
Merveille de la peau, lisière de l’âme. Porte du soi. Entrée privilégiée de l’intériorité. "ça m’a touché", dit-on souvent quand la vie nous surprend. Si on peut voir sans être vu, si on peut parler sans être entendu, on ne peut pas toucher sans être touché soi-même. Au cœur.
[...] Et ce n’est pas qu’une question de mains ! Il y a des regards qui touchent, émeuvent…
Toucher, se laisser toucher : sans imposer, sans s’imposer. Sans retenir. Jamais pour « mettre la main sur », jamais pour annexer. Toucher pour faire ex-ister. Dans le juste toucher, quelqu’il soit, la distance entre les êtres se réduit sans cependant être gommée.
Raphaël Buyse, Rikiki Tutti, DDB, p.166-168.
Image
Chaque être est doué d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui.
Frédéric Lenoir, L’âme du monde

Alors,
autour de la table de l’auberge,
dans l’évidence du pain rompu,
l’envie 
vous prend de vivre en ouvrant les yeux.

Marc Dugardin, Une parenthèse pour le vent, p. 43.
​
La vie déchirée, bouleversée et qui nous fait face
nous oblige à entendre des questions radicales
 

Dans ce qu’elle est, dans ce qu’elle devient, la personne handicapée nous envoie plusieurs messages. Si sa parole est souvent limitée, elle nous dit qu’il y a bien d’autres paroles que les mots. Si ses gestes n’ont pas cette cohérence à laquelle nous sommes habitués, elle nous dit que le corps est beaucoup plus grand que les limites qu’il révèle. Si elle nous dit qu’elle ne guérira jamais en son corps et son esprit, elle nous dit aussi que le cœur ouvre malgré tout des perspectives insoupçonnées. Cette vie déchirée, bouleversée et qui nous fait face nous oblige à entendre des questions radicales : qu’est-ce qu’un humain ? qu’est-ce que vivre ? qui est Dieu ? où est Dieu ? 
Daniel Hubert
https://shs.cairn.info/revue-d-ethique-et-de-theologie-morale-2009-HS-page-111?lang=fr
Sa joie ?
​Que chacun devienne ce qu’il est

​Lorsque Jésus s’approche, il apprivoise, et doucement se met à parler la langue de l’autre, en allant le rejoindre dans ce qu’il a de plus intime. Il libère le désir le plus profond qu’il peut y avoir en nous. Il autorise la vie en l’homme.
Rien de biaisé chez lui : il ne vient pas à la rencontre de l’homme pour en faire quelqu’un d’autre. Il vient à la rencontre de l’humanité pour la conduire à elle-même. Sa joie ? Que chacun devienne ce qu’il est. Mais surtout pas un autre.
En mémoire de celui qui est « venu chez les siens », il nous revient d’aller à la rencontre des autres, là où ils sont. A ceux qui manquent, il aura –par nous – quelque chose à donner. A travers nos bienveillances, chacun existera pour lui comme s’il était le seul.
Raphaël Buyse, Rikiki Tutti, DDB, p.150-151.
Libérer les gens de leurs préjugés
Lors de sa prédication itinérante, Jésus rencontre des gens oubliés de Dieu et des hommes, il écoute leur besoins et désirs, réconfortant leur cœur et éclairant leur vie. Il ne cherche pas à libérer les gens de leurs maladies et de leurs handicaps, mais surtout des préjugés, de la discrimination, de l’oppression, de toute la culpabilité qui a rendu leur existence misérable et précaire.
Youri Martini

Etre reconnus, se reconnaître, avoir droit à la parole, être écoutés, être crus, être considérés. Le mal est là, encore, mais on est déjà vainqueur. Par l'amour, Jésus est déjà vainqueur en nous et pour nous. Lumière ! fini de l’aveuglement, y compris des miroitements attirants du merveilleux.
Patrick Royannais​
ImageJean-Paul Riopelle, Perspective, 1956

L'autiste"
 
Nicola Ciccone
 
L’autiste est né bien différent
des autres enfants de son école
Bien qu’il ne parle pas très souvent,
ses deux yeux brillent comme des étoiles
Il est distant avec les gens,
il préfère déchiffrer les choses
On dirait qu’il compare ce monde
aux épines d’une rose
 
Son cerveau est mystérieux,
comme le vent, comme le ciel.
À la fois abstrait et beau,
comme un tableau de Riopelle.
Et malgré tous ses silences,
on le découvre à chaque réveil.
Comme on découvre un chef d’oeuvre
teinté de poussière de soleil
 
L’autiste répète les mêmes phrases,
les mêmes gestes d’incohérence.
Un peu comme nous le faisons tous
perdus face à notre existence.
Certains le jugent, d’autres le blessent
par leur regard, leur impatience
Mais loin derrière toute sa tristesse,
il cache un cœur immense
 
Son cerveau est mystérieux,
comme le vent, comme le ciel
À la fois abstrait et beau,
comme un tableau de Riopelle
Et malgré tous ses silences,
on le découvre à chaque réveil
Comme on découvre un chef d’oeuvre
teinté de poussière de soleil

L’autiste est né bien différent
des autres enfants de son école
Bien qu’il ne parle pas très souvent,
ses deux yeux brillent comme des étoiles
Il est distant avec les gens,
il préfère déchiffrer les choses
On dirait qu’il compare ce monde
aux épines d’une rose
 
Son cerveau est mystérieux,
comme le vent, comme le ciel
À la fois abstrait et beau,
comme un tableau de Riopelle
Et malgré tous ses silences,
on le découvre à chaque réveil
Comme on découvre un chef d’oeuvre
teinté de poussière de soleil.
https://www.youtube.com/watch?v=W9GmhNiQDv8
​
Image
Lou,
je m’appelle Lou

 
Lou Boland
 
Lou, je m’appelle Lou,
Voyez, je suis fait comme vous,
Si ce n’est que où que j’aille,
Je n’ai qu’mon piano, ma canne blanche et le braille.
 
Lou, je m’appelle Lou,
Voyez, je suis fait comme vous,
Si ce n’est, je vous l’avoue,
Que dans mon monde, j’traîne beaucoup.
Oui j’ai peur du malheur,
Torpeur d’un monde en fureur.
Certains me disent autiste,
Mais j’y peux rien si j’aime tant la musique.
Je kiffe les harmoniques,
Les notes mélodiques,
Quelque part j’suis un artiste,
La zique et moi c’est magique.
Je sais, mes vieux me disent
Qu’personne fait à sa guise,
Que l’amour rend bien plus fort,
C’est vrai qu’la tendresse, c’est ce que j’adore,
Amateur de gros câlins,
J’ai b’soin qu’on me tende la main.
Que l’on rie, c’est c’que je kiffe,
Pour vivre dans le positif.
 
Lou, je m’appelle Lou,
Dites-moi, ne suis-je pas comme vous ?
A chacun, ses périls,
Pour chacun, la vie est difficile.
On a tous nos souffrances,
Nos peurs, nos espérances,
Nos fractures et nos blessures,
Et notre peur du futur.
Vous, je m’adresse à vous,
Dites-moi, est-ce donc si fou,
De se dire qu’y a toujours pire,
Qu’il faut sourire, même au dernier soupir ?
Vous, je m’adresse à vous,
Il faut nous tenir debout,
Et sans fin, se tendre la main,
Oser se faire des câlins.
Lou, je m’appelle Lou,
Voyez, je suis fait comme vous,
Si ce n’est, que où que j’aille,
Je n’ai qu’mon piano, ma canne et le braille.
Lou, je m’appelle Lou.
Lou, c’est moi, c’est vous.
Tant pis pour les mauvais coups
Lou.
https://www.youtube.com/watch?v=VumaWumENEk


Image
Le pot fêlé
Une vieille femme possède deux pots, chacun suspendu au bout d’une perche qu’elle transporte sur son épaule pour aller chercher de l’eau. À la fin de sa longue marche, du puits vers la maison, l’un des deux pots, fêlé, n’est plus qu’à moitié rempli d’eau. Le pot intact est très fier de lui. Le pauvre pot fêlé, lui, a honte de son imperfection, triste de ne pouvoir faire que la moitié de son travail. Au bout de deux années, il s’adresse à la vieille dame, alors qu’ils sont près du puits. « J’ai honte, car ma fêlure laisse l’eau goutter tout le long du chemin. » La vieille dame sourit. « As-tu remarqué qu’il y a des fleurs sur ton côté du chemin, alors qu’il n’y en a pas de l’autre côté ? Comme j’ai toujours su ta fêlure, j’ai semé des graines de ton côté du chemin. Chaque jour sur le chemin du retour tu les as arrosées. Pendant deux ans, grâce à toi, j’ai cueilli de superbes fleurs pour décorer ma table. »
D’après Frédéric Lenoir, L’âme du monde.

Contacts :
 

Alain HENRY de HASSONVILLE et Jacqueline ​CALEMBERT
04/344.48.81
[email protected]
 
Charles REUL
04/380.39.11
[email protected]
​

Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com

 
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be

 
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]



Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.

​Voir  le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année. 

Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
​

​Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT
Adresse du jour

Le Houmier
Rue du Houmier 84
4140 Florzé
04/344.48.81
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