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Rencontre du 19 janvier 2025 avec
Benoît Geelen Quand on est devant Benoît pour la première fois, on est de suite attiré par son regard bienveillant et son sourire. On se sent accueilli et c’est d’ailleurs pour lui la clé qui ouvre la porte de la rencontre et de la confiance. Il offre son regard et son sourire aux patients hospitalisés pour problèmes psychiatriques sur lesquels il veille en tant qu’ergothérapeute mais aussi comme conseiller spirituel à la clinique Notre Dame des Anges.
Benoît a aussi eu l’idée de créer un jardin sur un terrain en friche qui jouxtait la clinique. Là il ne sème pas que des graines avec ses patients, il ne repique pas que des boutures, il leur fait respirer un autre air, il leur apprend à travailler collectivement, entre eux mais aussi avec des gens du quartier qui viennent prêter main forte. Benoît, qui au départ ne voulait travailler que dans la rééducation, s’est trouvé au service psychiatrique par hasard, pour un remplacement. Et il y est resté ! Là, dit-il, on est impliqué avec toute sa personne, avec patience, pour écouter calmement. Il y a dans ces services une proximité qu’il n’y a nulle part ailleurs. Vous l’aurez compris, ce dimanche sera riche en découvertes humaines et nous y apprendrons comment accueillir la différence comme quelque chose de normal, pour laisser la porte ouverte à la vraie rencontre. Dates suivantes :
16 février : partage sur la rencontre du 19 janvier 16 mars : Lucille Lescale 20 avril : partage sur la rencontre du 16 mars 18 mai Reflets de la rencontre :
Et si les fous parlaient à notre âme ? Ce matin, la lumière du dehors rivalisait avec la lumière que Benoît a allumée en nous au travers de ses confidences. Ergothérapeute en service psychiatrique mais devenu aussi accompagnant spirituel dans le même établissement, la clinique Notre dame des anges, Benoît va vers les gens atteints de troubles psychiques pour essayer de leur montrer un chemin vers l’espoir, vers une lumière qui, même tremblotante, les guidera dans le dédale de leurs peurs, de leurs angoisses… Il a voulu montrer que l’enfermement n’est pas la solution idéale et que permettre aux malades de changer d’air, de créer des liens, de partager des moments de complicité à la cuisine, au potager collectif qu’il a créé en face de la clinique, d’y rencontrer des gens du village étaient des pistes autrement porteuses de transformation. Mais il a aussi contribué à allumer une autre lanterne, plus spirituelle, convaincu qu’il pouvait partager sa foi avec les malades qui en exprimaient le désir. Passionné de musique et de chant, il a commencé à animer les grandes fêtes de l’année liturgique. La lecture de textes, les prières, sont devenus des moments incontournables de partage mais aussi de découverte de soi et des autres. S’y échangent des confidences qui permettent aux personnes de repartir dans la journée avec un autre regard sur eux-mêmes. Benoît nous a dit plusieurs fois qu’il recevait de vrais cadeaux de ses patients, des petits mots, de l’amitié, une scène surprise par hasard quand il entend une malade confier à l’autre qu’elle va demander l’euthanasie et que l’autre lui répond : "Non, tu ne peux pas, tu es ma copine, je t’aime comme tu es…". Benoît a vécu là un moment d’espérance, il l’a vu dans le regard de la dame qui voulait en finir et qui a décidé de renoncer à sa demande puisqu’elle était aimée. Benoît, tu nous as emmenés aux frontières de la folie, un pays que nous connaissons mal mais c’est ton visage, souriant, bienveillant et serein, qui a été le meilleur guide. Il nous a dit plus encore sur l’amour que tu portes à tes deux activités : ergothérapeute et accompagnant spirituel. Tu es dans l’accueil, tu donnes de toi-même, tu imagines des projets qui aideront les malades, tu les hisses vers plus de lumière et tout cela transparaît dans ton regard et tes mots. Après notre repas, vous veniez de partir, j’ai ouvert un livre emprunté à la bibliothèque sans savoir de quoi il parlait et je suis tombée sur cette phrase : "Et si les fous parlaient à notre âme ?"* J’ai pensé que c’était ce que tu nous avais montré tout au long de ton interview. Merci, Benoît. Et toi qui as troqué le "je" contre le "nous", qui donnerait le monde aux sans-le-sou, tu es fou. Et toi qui tends la main vers celui qui n'a rien sans en vouloir à celui qui a tout, si pour ça, tu es fou, je suis fou… C’est par cet extrait de la chanson de Kendji Girac qu’Alain introduit le moment du partage du pain. Jésus a été une de ces personnes considérées comme folles, même par sa mère et ses frères. Il dérangeait tellement qu’il fut exécuté. Mais sa "folie" peut se poursuivre à travers nous. C’est en faisant mémoire de son dernier repas qu’Alain nous invite à partager le pain et le vin. Jacqueline * in Viola Ardone, Les merveilles, Albin, 2024. Chacun porte sa fêlure
Je ne peux m'empêcher de trouver toute existence extraordinaire. Pour peu qu'on veuille bien prendre la peine de se pencher dessus, chaque vie est exceptionnelle et mérite d'être contée, avec sa part de lumière, ses zones d'ombre et ses fêlures - il y en a toujours, je sais comment les détecter. D'ailleurs, c'est mon obsession, ça, quand je rencontre quelqu'un je me demande quelle est sa fêlure: c'est ce qui le révèle. Et dans ce domaine, il n'existe pas d'injustice, pas d'inégalité: chacun porte sa fêlure, les misérables et les milliardaires, les petites gens et les puissants, les employés et les patrons, les enfants et les parents. Mohammed Aïssaoui, Les funambules Il existe une précarité qui ne crée pas de lien, mais de l’isolement, de la paranoïa, de la mélancolie sociale, et que l’on observe dans le climat international de la mondialisation des flux d’argent, des biens et des personnes.
Jean Furtos, psychiatre Quand la détresse est partout. Etude 2024, Action vivre ensemble p. 7 Une politique de santé qui se limiterait à agir au niveau des comportements individuels, plus facilement observables que les conditions de vie, occulterait les causes principales des inégalités de santé, à savoir des circonstances défavorables auxquelles une partie importante de la population se trouve confrontée tout au long de sa vie. Ibid p. 38 En situation de précarité, lorsque chaque jour est une lutte pour vivre dignement, souffrir de troubles mentaux représente une double peine. Comment se soigner quand le simple fait de se loger ou de se nourrir est problématique ? Si la précarité est bidirectionnelle et aggrave des situations de vie déjà très compliquées. La tendance de notre société à faire de la santé mentale une affaire individuelle hyper responsabilise un public fragilisé et encourage leur exclusion sociale. Pourtant, les troubles mentaux sont le signe d’une société qui va mal et en cela doivent faire l’objet d’un enjeu collectif porté par toutes et tous. Parce que notre psychisme est influencé par les inégalités et les conditions de vie, faisons du bien-être mental une priorité et ce, pour le bénéfice de toute la société. Ibid p. 40 "D’une certaine manière, la folie est pour chacun de nous une tentation et un danger permanents, et si elle nous effraye tant chez autrui, c’est sans doute qu’elle réactive notre propre refoulé. Aussi préférons-nous exclure plutôt que d’être exclu. (…) À propos de l’exclusion, du rejet social, il conviendra de se demander si toute collectivité n’a pas besoin de fous, de déviants, de délinquants pour y inscrire sa négativité. Les victimes sacrificielles, les rôles maudits ne sont-ils pas nécessaires pour qu’une ligne de partage puisse être tracée entre la raison et la déraison, entre le permis et le défendu, entre le convenable et l’indécent, entre ce qui rassure et ce qui menace ?"
Roland Jaccard, La folie, PUF Quelle place la société fait-elle à la folie
et comment traite-t-elle les fous ? Si l’on se pose cette question, deux autres surgissent immédiatement : de quelle société parle-t-on ? Et qu’est-ce que la folie, qu’est-ce qu’un malade mental ?... De la réponse à la première question découle la réponse à la seconde, car les différentes cultures ne perçoivent pas de la même manière ce que nous appelons aujourd’hui, dans le monde occidental, maladie mentale ou pathologie psychiatrique. "Les psychiatres et les anthropologues médicaux qui étudient la maladie mentale dans différentes cultures ont constaté depuis longtemps que les troubles mentaux n’étaient pas uniformément répartis dans le monde et ne se manifestaient pas partout de la même façon. […] Ainsi, un Nigérian peut souffrir d’une forme de dépression propre à sa culture, qu’il décrira par une sensation de brûlure dans la tête, alors qu’un paysan chinois parlera simplement de douleurs à l’épaule ou à l’estomac. Et une étude auprès de réfugiées salvadoriennes traumatisées par une longue guerre civile a montré que certaines d’entre elles ressentaient ce qu’elles appellent des calorías, une sensation de chaleur corporelle intense." Il ne s’agit pas seulement d’autres mots pour décrire la même chose, il s’agit de manières différentes d’exprimer, d’interpréter et de signifier la souffrance psychique. https://www.autrelieu.be/publications-productions/ "Les fous réels ont cessé d’intéresser qui que ce soit"
Marcel Gauchet Les fous réels qui ne ressemblent pas aux fous sympathiques de la contre-culture ont cessé d’intéresser qui que ce soit. En pratique, s’ils ont la chance d’avoir des parents riches, on s’occupe vaguement d’eux, sinon ils sont dans la rue et composent une bonne partie des SDF de notre société. Et puis, dès qu’ils deviennent agressifs, on les met en prison – plus de 30 % de la population carcérale est faite de gens dont la place eût été quelques décennies avant dans des asiles. Ce sont probablement les plus grands abandonnés de notre société. Le thème a même presque déserté la scène de la réflexion intellectuelle. et pour ce que j’en perçois, les psychiatres eux-mêmes ont baissé les bras – d’autant qu’ils manquent cruellement de moyens. Extrait de l’entretien intitulé "La folie est une énigme", avec Marcel Gauchet dans le numéro de la revue L’Histoire sur la folie. https://www.lhistoire.fr/parution/collections-51 Parce qu'ils sont fous
« Il faut être un peu fou pour avoir la conviction que nous allons venir à bout de la violence à laquelle il faut à présent faire face. Mais nous avons raison de l’être. » Mon fils m’a dit : pourquoi ils ont fait ça ? Je lui ai répondu sans réfléchir : parce qu’ils sont fous. Je n’ai pas trouvé d’autres mots, je l’ai dit spontanément. Je me suis aperçue qu’on utilise le mot folie pour désigner ce qui est en dehors de l’humain. C’est du ressort de la psychiatrie dit-on. Comme pour dire que ce n’est pas du ressort de notre monde. Que pour eux, il faut créer un espace en dehors du monde. Parce qu’ils sont fous, parce que ce sont des malades. Et pas n’importe quels malades, des malades mentaux. https://commedesfous.com/bipolarite-je-suis-une-prophete-lucie/ En Belgique, c’est seulement en 1948 que la responsabilité des asiles passe du Ministère de la Justice à celui de la Santé, fraîchement créé (1936).
"Ce transfert de compétences marque un tournant dans l’action publique en matière de santé mentale. Plus fondamentalement, il prend acte d’une première phase de traduction, celle qui a fait d’un problème sociojuridique un problème médical et, par extension, de l’aliéné un malade mental. " https://questionsante.org/wp-content/uploads/2021/07/20140515_broch_societefolie_bd_vf.pdf Chaque être est doué d'un don qui lui permet d'être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d'une faille, d'une fêlure, d'une fragilité, qui réclame l'aide d'autrui.
Frédéric Lenoir, L’âme du monde Alors,
autour de la table de l’auberge, dans l’évidence du pain rompu, l’envie vous prend de vivre en ouvrant les yeux. Marc Dugardin, Une parenthèse pour le vent, p. 43. Jésus était-il fou ?
Ils se rendirent à la maison, et la foule se rassembla de nouveau, de sorte qu'ils ne pouvaient même pas prendre leur repas. Lorsqu'ils l’apprirent, les membres de la famille de Jésus vinrent pour s’emparer de lui, car ils disaient: "Il a perdu la raison." Marc, 3, 20-21) Pour nombre de ses contemporains, Jésus a dû passer pour un fou : il guérit le jour du sabbat, chasse les marchands du Temple, fréquente les mauvaises personnes... Quelle est cette folie qui nous mène pourtant au salut ? "Il est possédé, il délire ! " Cette affirmation à propos de Jésus est récurrente dans les évangiles et on la retrouve plusieurs fois dans la bouche des Pharisiens. Or folie et possession ne formaient dans l’esprit du temps qu’une seule réalité. Jésus est donc traité de fou. Il ne s’agit pas là d’une simple manoeuvre de ses opposants destinée à le discréditer. Chez Jean, par exemple, c’est la foule qui s’écrie la première: "Un démon te possède" (Jn 7, 20). Chez Marc, ce sont les parents de Jésus qui disent : "Il a perdu le sens" et veulent "se saisir de lui", comme on le ferait d’un aliéné (Mc 3, 21). C’est après seulement que les scribes essaient d’utiliser cette affirmation en y ajoutant le thème de la possession : "Il est possédé par Beelzéboul". (Mc 3, 22). Un comportement hors normes Un certain nombre de contemporains de Jésus ont donc très vraisemblablement pensé qu’il était possédé, hors de son sens, bref qu’il était fou. De fait Jésus a adopté un comportement et posé des actes qui étaient tellement en dehors des normes sociales et religieuses admises, et ce d’une façon si ostentatoire, excessive, qu’il a dû réellement être tenu pour délirant, divaguant, insensé. Les évangiles nous relatent de très nombreux faits qui vont en ce sens. Jésus soigne, guérit, mais il le fait aussi le jour du sabbat. Pour un esprit religieux ou seulement conformiste, il s’agit là d’une inacceptable transgression de la Loi. De plus, puisque Jésus justifie son comportement, il incite à la désobéissance, voire à la sédition. D’ailleurs ses compatriotes, les habitants de Nazareth, aimeraient bien le ramener dans les limites de sa condition : "N’est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie ?" Chez Luc, la scène va jusqu’à une tentative de lynchage. Jésus est tellement en dehors des normes qu’il se met en danger. Il a beau être appelé maître ou rabbi par ses disciples, il a beau « parler avec autorité », il va à la rencontre de personnes infréquentables : une Samaritaine à la moralité légère, des lépreux qui rendent impur celui qui les touche, des femmes de mauvaise vie, prostituées ou adultères, que l’on préfère éviter, des collecteurs d’impôt collaborateurs de l’occupant. Il va même jusqu’à s’arroger le droit de chasser les paisibles changeurs de monnaie du parvis du Temple dont la présence était indispensable pour exercer l’activité sacrificielle prescrite par la Loi. [...] Elle est bien là la "folie" de Jésus : une folie d’amour qui va le conduire jusqu’à mettre sa vie en jeu pour les hommes. La Croix, 8 févr 2019 La légende du roi devenu fou
J’avais trente ans lorsque le roi est devenu fou. Nous avons vu arriver la troupe. Le capitaine a affiché une déclaration signée du roi, et s’est éloigné, suivi de la troupe. En fait, le roi nous demandait de changer. Il nous enlevait le curé, l’aubergiste. Quant aux impôts et à la construction des routes, il nous disait que le capitaine ne s’en occuperait plus. Nous avons lu et relu l’édit. Nous sommes allés voir le curé pour qu’il nous explique. Mais le pauvre homme avait perdu la tête et il est parti comme l’aubergiste ! Mais pourquoi donc le roi nous a-t-il laissés seuls ?... Cliquer ici pour lire la suite de la légende du roi fou. |
Le même soleil
Grégoire On n'a pas le même drapeau, Ni la même couleur de peau, On n'a pas le même langage, La même culture, les mêmes images. On n'a pas les mêmes racines, Les mêmes idoles qui nous fascinent, Mais chacun de nous est vivant, Avec la même couleur de sang. Mais on a tous le même Soleil Et la même Lune sur nos sommeils Et on a tous une main à tendre Peut-on encore, vraiment attendre ? On n'a pas les mêmes coutumes, D'autres rites, d'autres costumes, On n'a pas les mêmes histoires, Mais leurs mélanges ont fait l'histoire On n'a pas les mêmes parents, Mais on est tous encore enfant, Mais tous issus d'un métissage, Devenu fou mais né si sage. Mais on a tous le même Soleil Et la même Lune sur nos sommeils Et on a tous une main à tendre Peut-on encore, vraiment attendre ? Car on a tous la même planète Qui nous supplie d'être moins bête Et on a tous une main à tendre Peut-on encore, vraiment attendre ? Une main avec nos différences, Et le pouvoir d'en faire une chance... Pour lire la chanson en entier, cliquer ici Pour écouter la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=p1bY3lU4jj8 Fou à lier
Feu ! Chatterton J’y pense tout le temps Et pour que ça passe, ça passe Je m’automédique J’avale, j’avale Des ecstas merdiques Et je me dis que Ça va Et quand fout le camp Je prends la poudre d’escampette Qu’à mes tempes mon pouls ralentisse Que les voix se taisent Après la tempête Je flotte dessus mes hantises Dessus la peur d’être fou À lier Marteau comme ici les requins Que j’ai dans la coloquinte Au fond du bocal Fêlé Ouais je crains de finir fou À lier... Pour lire le texte en entier, cliquer ici Pour écouter la chanson : https://commedesfous.com/feu-chatterton/ Je suis fou
Kendji Girac, Soprano et Vianney Certains pensaient qu'ils étaient seuls Abandonnés, là, sur le seuil On veut changer tout ça mais oh, là, là Oh, là, là Certains voudraient qu'on se déchire Pour des billets, pour un empire On veut changer tout ça mais oh, là, là (oh, là, là) Oh, là, là Et toi Qui a troqué le "je" contre le "nous" Qui donnerait le monde aux sans-le-sou Ici-bas, tu es fou Et toi (et toi) Qui tends la main vers celui qui n'a rien Sans en vouloir à celui qui a tout Si pour ça, tu es fou Je suis fou (laï, laï, laï, laï) (Laï, laï, laï, laï) je suis fou Certains pensaient qu'ils dérangeaient (dérangeaient) Trop différents, trop à côté (trop à côté) On veut changer tout ça mais oh, là, là Oh, là, là Et oublie les gens qui nous séparent Il est temps qu'on se répare Que tous les fous se préparent Sur la ligne de départ Parlez pas de complot Et l'autre, et l'autre, il a bon dos On va déjà se changer, soi, oh, là, là Et toi (et toi) Qui a troqué le "je" contre le "nous" (oh-oh-oh) Qui donnerait le monde aux sans-le-sou (sans-le-sou) Ici-bas, tu es fou Et toi (et toi) Qui tends la main vers celui qui n'a rien Sans en vouloir à celui qui a tout Si pour ça, tu es fou Je suis fou (laï, laï, laï, laï) (Laï, laï, laï, laï) je suis fou On va se changer, soi, on va se changer Et toi (et toi) Qui a troqué le "je" contre le "nous" (contre le "nous") Qui donnerait le monde aux sans-le-sou Ici-bas, tu es fou (tu es fou) Et toi Qui tends la main vers celui qui n'a rien (qui n'a rien) Sans en vouloir à celui qui a tout Si pour ça, tu es fou Je suis fou (laï, laï, laï, laï) (Laï, laï, laï, laï) je suis fou On va se changer, soi, on va se changer Je suis fou https://www.youtube.com/watch?v=I1AQLCuMIPk |
Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Charles REUL
04/380.39.11
[email protected]
Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année.
Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT
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Adresse du jour
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