LES DIMANCHES DU HOUMIER
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Des rencontres qui... 21/01 & 11/03/2018
Des petites morts traversées qui donnent naissance
et saveur
​à une vie renouvelée…
15/04/2018
Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année. 
Nous nous adressons principalement aux jeunes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
​Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT

Au menu des dimanches du Houmier  
​
​​2018-2019

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Le thème :

Vivre avec passion​

Qu'est-ce qui vous passionne ?
Qu'est-ce qui vous concerne profondément ?


Au menu ​
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  • Echange avec l'invité(e)
  • Reflet de ce qui s’est exprimé
  • Chacun est invité à apporter, qui une gaufre, qui un mini cake... 
    pour le partage en mémoire du geste de Jésus. *
  • Temps convivial.

* Voir pourquoi le partage en mémoire du geste de Jésus

​

Rencontre du dimanche 15 décembre, de 10h15 à 12h.
​
Notre invitée : 
Isabelle Jemine

En 1984, une dizaine de filles de la région de Hony, passionnées de musique et de chant, se lancent dans la création d’un spectacle. Elles admirent les Poppy’s, les Fils du Soleil,… et rêvent de vivre la même aventure. Honypop est né! Et parmi ces jeunes filles, Isabelle Raze, notre invitée. Elle va insuffler à ce groupe un bel enthousiasme, une qualité musicale qui ont donné naissance à des spectacles dans lesquels, par des chants, danses et théâtre, sont exprimés sur scène leur vision du monde. Ce groupe existe toujours et présente actuellement, Abyssa, son 12ème spectacle.
Isabelle a rencontré Florent Jemine et à eux deux ils ont enchanté le monde en donnant vie à Julien, Marie, Anne, Céline, Corentin, Samuel et Timothée mais aussi Daniel et Basile leurs deux petits-enfants. Heureusement pour elle, sa vie professionnelle était limitée à un mi-temps. Les enfants sont devenus plus grands, elle les voit s’engager dans la vie avec bonheur.
En 1998, Isabelle a repris sa « baguette » de chef de chœur à l’école de Clerheid en montant des spectacles itinérants de cirque et de chants avec les enfants du camp roulotte. Clerheid, un lieu qu’elle nous fera découvrir avec passion.
Isabelle est aussi très active dans l’association Luebo-sur-Ourthe, dont l’objectif est de créer des liens solidaires entre des habitants de la vallée de l'Ourthe et de Luebo (Kasaï). Elle se rend régulièrement à Luebo et sa région pour soutenir les projets développés sur place (apiculture, bibliothèque, artemisia annua, agriculture…), apporter les dons récoltés ici et entretenir des liens fraternels.
Lors de la rencontre, nous évoquerons aussi la plateforme citoyenne et la mobilisation des jeunes pour le climat.
Mais ce qui nous intéressera surtout, c’est ce qui anime Isabelle elle-même et qui pourrait se résumer en une passion, celle du goût des autres.

Reflets de la rencontre

    Saviez-vous qu’au Houmier, il ne faut pas déballer un Bongo pour voyager et plus encore, pour profiter de séjours insolites ?
    Ce matin, notre guide, Isabelle, sa voix et sa guitare nous ont d’abord emmenés dans l’arche de Noé. La chanson, composée par Isabelle, nous dit combien cette histoire est encore d’actualité, que le bateau est parti trop tôt, que les licornes ne sont pas encore arrivées, que certains embarquent, que d’autres restent sur le rivage.
    Isabelle nous a aussi transportés de village en village dans une roulotte emplie de rires d’enfants.
A l’école de Clerheid, les enfants, avant toute chose, chantent une promesse, celle d’une aube nouvelle. Ils promettent que s’ils rencontrent un jour, sur le bord d’un chemin, quelqu’un, petit ou grand, qu’il soit de n’importe où, avec une larme sur la joue, il s’arrêtera pour le consoler.
    Puis, nous sommes partis à l’autre bout du monde, à Luebo, un village du Kasaï, où souffle encore un air de colonialisme, de part et d’autre d’ailleurs car les dominés et les dominants s’habituent à leur statut. Isabelle, bien malgré elle, en a fait l’expérience lors d’un premier voyage. Par un geste d’offrande, des ballons ! Elle les a lancés avec spontanéité aux enfants qu’elle a vus se multiplier autour d’elle. Aider les autres, c’est beau, c’est bien mais il faut aussi recevoir. C’est la leçon qu’Isabelle a apprise ce matin-là quand Clément lui a dit : Mais eux, qu’ont-ils à te donner ? Elle leur a posé la question et après avoir fouillé dans le village, ils lui ont offert une balle en raphia que l’un d’eux avait confectionnée de ses doigts agiles et patients.
    Ce matin, au Houmier, nous avons appris combien donner et recevoir sont étroitement liés, combien nous sommes tous pauvres de quelque chose et que ce n’est pas le plus nanti qui donne le plus beau cadeau…
    Isabelle a, en chanson et en récit, en énergie et en douceur, en simplicité et en profondeur, posé une question essentielle : Avons-nous perdu la simplicité de l’accueil ?
    En ces jours de Noël, elle résonne davantage encore alors que partout, dans les chaumières, dans les rues, dans les magasins, clignotent des lumières qui n’éclairent pas tout le monde.
    Merci, Isabelle et que ton séjour tout proche à Luebo, en avion, en car ou en moto, soit l’occasion de mille et une découvertes.
Jacqueline
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L'école de Clerheid

Ici commence un pays d'apprentissage
la sérénité et au respect.

C'est l'oeuvre et l'héritage
de milliers d'enfants".


L’École de Clerheid est un centre d’animation qui organise, depuis plus de 30 ans, des activités à destination des jeunes : classes vertes, camps de vacances, ... Fondée par Jean-Denis Lilot, cette « école de vie » développe un projet éducatif axé sur l’éducation à la paix et à l’émerveillement, au vivre ensemble et à la solidarité, à la créativité et à l’esprit critique. Pascale Lilot, institutrice et philosophe de formation, l’accompagne dans la vie et dans le projet de l’École de Clerheid.
 
Projet éducatif de l’école de Clerheid :
- Mettre en place une éducation à l’émerveillement, à la paix, au respect de la vie et de ce qui permet la vie.
- Favoriser l’apprentissage de la solidarité, du souci de l’autre.
- Mettre priorité à l’épanouissement et à l’accueil de chaque enfant, de chaque jeune quels que soient son origine,  sa philosophie, son âge, son caractère.
- Favoriser l’apprentissage du bon usage de la liberté de chacun.
- Contribuer à l’éveil de l’art, de la responsabilité, de l’initiative.
- Etre particulièrement exigeants sur la motivation enthousiaste de chacun.
- Permettre l'éveil de l'esprit critique.

La chorale de Clerheid et le Camp roulotte 

​Partir de village en village, comme des petits marchands de bonheur, avec la roulotte, le cheval, les ânes, les moutons et présenter un spectacle de troubadours (chansons, jonglerie, acrobatie...).

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Luebo-sur-Ourthe

L'association Luebo-sur-Ourthe est née en écoutant Tom raconter. Thomas Mussenge est d'ici et d'ailleurs : habitant de Tilff, Belgique, né à Luebo, Kasaïl, Congo RDC. Il a été surpris et "happé" en revoyant son village natal. L'école et le collège, l'hôpital, la route: tout tombe en ruines. La mauvaise gestion du pays et la guerre ont fait des ravages, même là où les gens n’entendent pas le bruit des canons. L’accès à l’eau potable, l’élevage et l'agriculture sont un combat quotidien. Les enfants n'ont pas tous la chance d'aller à l'école.
Mais le désir d'en sortir est bien vivant. En 2001, les habitants du territoire de Luebo, avec l’évêque et les chefs des villages, ont interpellé Tom : "Peux-tu nous aider ?".
L'idée, c'est d'aider, oui, mais aussi de vivre quelque chose qui, peu à peu, creuse des petits sillons d'irrigation entre notre vallée et celle de Luebo. Vivre la solidarité comme un échange. Faire travailler ensemble nos bras et notre imagination. Attraper la foi qui est en nous pour la mettre en oeuvre !

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Chaque année, de magnifiques plantes d'Artemisia annua (armoise annuelle) embaument plusieurs jardins de notre vallée de l’Ourthe et ses coteaux. Grands et petits cultivateurs pensent pourtant bien plus loin qu’à la beauté et au parfum de cette plante. Ses feuilles séchées et broyées soignent la maladie qui cause actuellement le plus grand nombre de décès dans le monde: le paludisme (malaria).
​Nous vous proposons de cultiver quelques plantes chez vous, de les faire sécher, et de nous renvoyer le fruit de votre récolte, qui sera envoyé à Luebo.

Pour découvrir les différents projets de Luebo-sur-Ourthe :

http://www.luebo.org/3_projet/index.html

​


Le goût des autres...
​

Accueil ou hospitalité

Dans notre monde contemporain, le terme d'accueil a supplanté celui d'hospitalité. À première vue on pourrait les croire synonymes. Or, parler de l'accueil nous situe du côté de celui qui reçoit ; ce dernier est au centre de l'action, il en est maître jusque dans l'horaire même. Accorder l'hospitalité laisse l'autre entrer chez soi l'amenant à déranger ce qui pouvait être programmé. L'hospitalité comporte toujours une part d'inattendu, d'inconnu et entraîne d'inévitables déplacements.
Il me semble intéressant de relever que la langue française habituellement si précise utilise le même mot "l'hôte" pour désigner tout autant celui qui reçoit l'hospitalité que celui qui l'offre ce qui positionne l'accueillant et l'accueilli sur un même plan d'égalité. Offrir l'hospitalité serait donc tout autant recevoir que donner. Les deux partenaires sont dans  l'échange, ce qui peut les conduire jusqu'à la communion, l'étranger devenant l'hôte de celui qui le reçoit.
Dans notre société occidentale il apparaît aujourd'hui assez difficile de pratiquer l'hospitalité selon les us et coutumes des populations semi-nomades du Moyen Orient. Celui qui survient, inattendu dans notre quotidien, vient bouleverser un agenda déjà "surbooké". Plus ma vie est affairée et programmée, plus l'occasionnel voire l'incident est vécu comme dérangeant. Celui qui fait irruption dans mon monde constitue alors un véritable danger potentiel. [...]
Nathalie Gadéa
http://www.garriguesetsentiers.org/article-vous-avez-dit-hospitalite-50100023.html


J'étais allé mendiant de porte en porte...

J’étais allé, mendiant de porte en porte, sur le chemin du village lorsque ton chariot d’or apparut au loin pareil à un rêve splendide et j’admirais quel était ce Roi de tous les rois !
Mes espoirs s’exaltèrent et je pensais : c’en est fini des mauvais jours, et déjà je me tenais prêt dans l’attente d’aumônes spontanées et de richesses éparpillées partout dans la poussière.
Le chariot s’arrêta là où je me tenais. Ton regard tomba sur moi et tu descendis avec un sourire. Je sentis que la chance de ma vie était enfin venue. Soudain, alors, tu tendis ta main droite et dis : « Qu’as-tu à me donner ? »
Ah ! quel jeu royal était-ce là de tendre la main au mendiant pour mendier ! J’étais confus et demeurai perplexe ; enfin, de ma besace, je tirai lentement un tout petit grain de blé et te le donnai.
Mais combien fut grande ma surprise lorsque, à la fin du jour, vidant à terre mon sac, je trouvai un tout petit grain d’or parmi le tas de pauvres grains. Je pleurai amèrement alors et pensai : « Que n’ai-je eu le cœur de te donner mon tout ! »
Rabindranath Tagore, L’offrande Lyrique Ed. gallimard, trad. André Gide

 
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Me donnes-tu à boire ?
​
J’ai beaucoup marché et j’ai soif...

 
Mais n’es-tu pas juif ? Et tu me demandes à boire à moi, une Samaritaine ? Qu’est-il donc arrivé ? Sommes-nous réhabilités ou est-ce vous qui êtes humiliés ? Quelque grand événement a sûrement eu lieu, si un juif parle poliment à une samaritaine.
Je devrais cependant te dire : "Je ne te donne rien pour punir en toi toutes les insultes que depuis des siècles les juifs nous adressent.”...

https://valtorta.fr/deuxieme-annee-vie-publique-de-jesus/la-samaritaine.html

Jean, l'évangéliste, raconte que Jésus relativise toutes les règles en vigueur tant religieuses que sociales : il parle à ceux que l'on doit ignorer (remise en cause des comportements traditionnels); il discute en tête à tête avec une femme; (remise en cause des règles du de bonne conduite sociale); il se présente, lui un homme en position de faiblesse et de demandeur (il n'a pas de quoi puiser); il transcende la norme religieuse en minimisant le lieu du culte. Et tout cela pourquoi ? Pour que la samaritaine se réapproprie sa propre vie. [...]
 
Ce qui est intéressant dans ce texte, c'est moins ce que dit Jésus que ce que permet sa parole. Il est ici un accoucheur qui fait renaître cette femme, qui au sens propre la ressuscite. En se faisant proche, en se faisant pauvre (demandeur) il met le doigt sur la souffrance de cette femme qui la fait rester en dehors de sa propre vie. Il permet à la Samaritaine de nommer son attente profonde d'un amour durable (eau qui désaltère de manière définitive) qu'elle cherche en vain en multipliant les relations conjugales.
http://religions.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/07/16/jesus-face-a-la-samaritaine.html

Va le joindre et tiens-toi prés de lui...

Quitte ton chapelet, laisse ton chant, tes psalmodies ! Qui crois-tu honorer dans ce sombre coin solitaire d’un temple dont toutes les portes sont fermées ? Ouvre les yeux et vois que ton Dieu n’est pas devant toi.
Il est là où le laboureur laboure le sol dur et au bord du sentier où peine le casseur de pierres. Il est avec eux dans le soleil et dans l’averse, son vêtement est couvert de poussière.
Dépouille ton manteau pieux ; pareil à Lui, descends aussi dans la poussière !
Délivrance ? Où prétends-tu trouver délivrance ? Notre Maître ne s’est-il pas joyeusement chargé lui-même des liens de la création, il s’est attaché avec nous pour toujours.
Sors de tes méditations et laisse de côté tes fleurs et ton encens ! Tes vêtements se déchirent et se souillent, qu’importe ? Va le joindre et tiens-toi prés de lui dans le labeur et la sueur de ton front.
Rabindranath Tagore, L’offrande Lyrique, 10
 
​
Prochaines rencontres :

​19 janvier 2020
16 février 2020
      Invité :
​      Denis Bruyère

​Vous trouverez  ci-dessous quelques textes à votre disposition.
​Ils peuvent nourrir votre réflexion et le partage lors de la rencontre.
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La promesse

C’était au mois d’avril, Jacob est arrivé
Mais dans notre famille, on l’appelait Vianney
Il jouait du piano, je lui tournais les pages
On inventait des mots, nous avions le même âge.

Derrière la cheminée de la salle à manger,
Mon père avait creusé un petit escalier
Il disait « Vianney,  si on vient te chercher
Tu peux compter sur moi, ils ne trouveront pas ».

Tou touloulou…

Ça, c’est l’histoire de mon grand-père
Quand il nous parle d’autrefois
Et quand j’y pense, j’en suis fier.e
Et moi aussi, je n’oublie guère, je n’oublie pas !

Tou touloulou…

L’odeur de la farine quand on faisait le pain
Grand-mère et ma tantine s’en souviennent très bien
Leur maman repassait les draps des officiers
Elles guettaient au fourneau la sortie du pain chaud.

Elles s’en allaient à pied dans le froid du matin
Au-dessus du panier, un pain pour les gardiens
Courageuses, elles passaient derrière les barbelés
Sous les draps, bien caché, le pain des prisonniers.

Tou touloulou…

Ça, c’est l’histoire de ma grand-mère
Quand elle nous parle d’autrefois
Et quand j’y pense, j’en suis fier.e
Et moi aussi, je n’oublie guère, je n’oublie pas !

Tou touloulou…

Et moi je suis l’enfant  de ces princes et princesses
Je ne suis pas bien grand, mais j’en fais la promesse :
Si un jour, je rencontre quelqu’un
Arrêté sur le bord du chemin
Petit ou grand, qu’il soit de n’importe où
Si une larme coule sur sa joue,
Je m’arrêterai
Pour le consoler...
Je m’arrêterai
Pour le consoler

Paroles et musique : I. Jemine

Voici le lien pour visionner
le clip de la chanson
"La promesse". 
https://www.youtube.com/watch?v=hlFtMBjXQiA 


Cette vidéo a été réalisée pendant le « camp carnaval 2018 » réunissant les 100 enfants de la chorale de Clerheid et 12 enfants du Centre pour demandeurs d'asile de Rendeux.
Cette semaine est l'aboutissement d'un projet dont le but est de partir à la rencontre des autres, de permettre aux enfants de vivre la diversité des cultures et d'offrir ensemble quelque chose de beau.
​

Papa Noé

I. Jemine

1. Quand je penserai à toi, grand-père
J’aurai bien des raisons d’être fier
Ce bateau, tu l’as construit de tes mains
Pour tes enfants et pour ceux qui viendront demain
Après la pluie.

Ils ont dû te prendre pour un fou
Il y avait du ciel bleu, du soleil partout
Tu disais : « attention, ça ne va pas durer,
Mais quand on a du courage on peut changer les données »
Et tu rêvais…

R. Qu’il est beau ton bateau, Papa Noé!
L'eau commence à monter, il est temps d'embarquer
Quand le déluge envahira la terre
La vie continuera sur la mer.
Qu’il est beau ton bateau, Papa Noé !
Les animaux, les enfants y sont bien protégés
Quand la colombe trouvera l'olivier
Nous planterons son rameau
Dans la terre.

2. Les hommes et les bêtes sont déjà sur le pont
Mais je voudrais bien ne pas monter trop tôt
C’est juste une question d’amitié
J'attendais les licornes, elles ne sont pas arrivées,
Où sont-elles donc ?

J’ai confiance en toi mais ne sois pas surpris
Si l’eau de mes yeux se mêle à celle de la pluie.
Tu voulais y croire, tu nous as pris dans la danse,
Mais combien sur la terre auront la même chance ?
Peut-on rêver?

R. Qu’il est beau ton bateau, Papa Noé!
L'eau commence à monter, il est temps d'embarquer
Dans quelques heures, il faudra décider :
Attendre encore ou s’en aller...
​
Un petit clips de ce chant : https://photos.app.goo.gl/4aaqXoXCRZpx3YhT7


Le goût des autres
... dans les
​petites choses


Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal... de simples actes de bonté et d'amour.
Tiré du film Bilbo Le Hobbit : un Voyage Inattendu

 
Les petites choses n’ont l’air de rien, mais elles donnent la paix.
Georges Bernanos
 
"Un sourire coûte moins cher que l'électricité, mais il donne autant de lumière."  - Abbé Pierre

"Qu'est-ce donc que l'amour, si ce n'est de se comprendre et de se réjouir en voyant quelqu'un d'autre vivre, agir et sentir différemment de nous, parfois même à l'opposé ? " - Friedrich Nietzsche

"Faites le bien, par petits bouts, là où vous êtes ; car ce sont tous ces petits bouts de bien, une fois assemblés, qui transforment le monde."
Desmond Tutu 
 
"Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genoux pour aider un enfant." - Pytagore


La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit…Sauf si ce que l’on donne est à saisir dans le creux de la main.
Proverbe de Guinée
 

On ne donne pas vraiment si on ne demande rien.
Ce n’est peut-être pas toujours facile de donner, mais il est parfois encore plus délicat de recevoir ? Pourtant il y a du bonheur à recevoir... 
Quand je soigne, j’aime être ce prince mendiant, quand on m’aide, j’aime que celui qui m’aide soit lui aussi en quelque manière un mendiant. J’aime que l’on tienne compte de cette réalité paradoxale et profonde, qu’on ne donne pas vraiment si on ne demande rien.
Yves Prigent, L’expérience dépressive
 


Conte juif

Un vieux rabbin demandait une fois à ses disciples à quoi l'on peut reconnaître le moment où la nuit s'achève et où le jour commence.

- Est-ce lorsqu'on peut sans peine distinguer de loin un chien d'un mouton ?
- Non, dit le rabbin.
 -Est-ce quand on peut distinguer un dattier d'un figuier ?
- Non, dit le rabbin.
- Mais alors, quand est-ce donc? demandèrent les élèves.
Le rabbin répondit :
-C'est lorsqu'en regardant le visage de n'importe quel homme, tu reconnais ton frère ou ta soeur.
Jusque là, il fait encore nuit dans ton coeur.

​
Contacts :
 

Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
info@reliures.org
 
Charles REUL
04/3/80.39.11
charlesreul@live.be
​

Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com

 
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be

 
Pierre-Charles LIGOT
pcl.igot@gmail.com



Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.

​Voir  le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
Adresse du jour

Le Houmier
Rue du Houmier 84
4140 Florzé
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info@reliures.org
Coordonnées GPS de la maison : 50.489783,  5.663939


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