Dimanche 11 mars, de 10h15 à 12h
Le partage du 21 janvier dernier fut très riche. Et pourtant nous n’avons pas encore épuisé nos sacs à trésors. Il y a encore tant de rencontres à partager : une personne très proche, une rencontre inattendue, un événement, un livre, un film, une actualité… un geste, un regard, une phrase… qui nous ont interpellés, marqués, bousculés, fascinés, émus, et ainsi ouverts à d’autres possibles. Les rencontres... Il est des rencontres qui ont éclairé d'une lumière féconde notre vie et qui nous ont transformé(e)s... Il arrive qu'on fasse des rencontres qui nous font voir les choses autrement ou qui nous poussent à nous dépasser, qui nous font changer notre vision du monde un peu terne, qui nous font ouvrir les yeux sur certaines choses. Ces rencontres qui apportent quelque chose sur un plan personnel sont très importantes et ne sont pas forcément des figures de mentor. Ça peut être une personne lambda qui nous a laissé entrevoir une possibilité que nous ne soupçonnions pas. Que ces relations aient été éphémères ou qu’elles durent encore aujourd’hui, chacun•e a évolué en fonction d’une petite phrase ou d’une simple philosophie de vie. http://www.madmoizelle.com/rencontres-changent-vie-571927 |
Pour nourrir la réflexion vous trouverez ci-dessous
des textes sélectionnés par l'équipe qui a préparé la rencontre. Il y en a beaucoup, c'est le reflet des sensibilités différentes au sein de l'équipe. |
Reflets du dimanche du Houmier du 21 janvier 2018
Ce matin, nous sommes partis à la rencontre d’autres rencontres qui, toutes, nous ont fait grandir en humanité.
Qu’elles soient amoureuses au point de nous changer radicalement et de nous découvrir autres, meilleurs, plus forts
Qu’elles soient discrètes et ne connaissent même pas l’influence qu’elles ont eue sur certaines personnes
Qu’elles soient marquantes par leur humilité, leur douceur, comme un doigt sur une joue…
Qu’elles soient spirituelles et, comme une fleur qui s’ouvre, accueillent une présence longtemps désirée
Qu’elles soient bourrues et masquent une sensibilité surprenante
Qu’elles soient fortuites et d’apparence anodine
Qu’elles montrent qu’un petit bout de femme de plus de 85 ans, rescapée des camps de la mort, apporte au public plus jeune une fameuse leçon de joie de vivre…
Qu’elle soit un livre qui fut une vraie rencontre pour Virginie *
Toutes ces rencontres ont fait de nous des êtres plus complets, plus attentifs, plus généreux et nous ont mis en route vers de nouvelles rencontres.
* Savoir aimer, Le défi du couple, Stephen et Alex Kendrich, Ed. Ourania.
Ce matin, nous sommes partis à la rencontre d’autres rencontres qui, toutes, nous ont fait grandir en humanité.
Qu’elles soient amoureuses au point de nous changer radicalement et de nous découvrir autres, meilleurs, plus forts
Qu’elles soient discrètes et ne connaissent même pas l’influence qu’elles ont eue sur certaines personnes
Qu’elles soient marquantes par leur humilité, leur douceur, comme un doigt sur une joue…
Qu’elles soient spirituelles et, comme une fleur qui s’ouvre, accueillent une présence longtemps désirée
Qu’elles soient bourrues et masquent une sensibilité surprenante
Qu’elles soient fortuites et d’apparence anodine
Qu’elles montrent qu’un petit bout de femme de plus de 85 ans, rescapée des camps de la mort, apporte au public plus jeune une fameuse leçon de joie de vivre…
Qu’elle soit un livre qui fut une vraie rencontre pour Virginie *
Toutes ces rencontres ont fait de nous des êtres plus complets, plus attentifs, plus généreux et nous ont mis en route vers de nouvelles rencontres.
* Savoir aimer, Le défi du couple, Stephen et Alex Kendrich, Ed. Ourania.
Il y a des rencontres qui marquent
Il y a des rencontres qui vous marquent plus que d’autres. Des rencontres qui gravent certains sentiments dans votre être et vous changent profondément. Elles peuvent être bonnes, elles peuvent être mauvaises. Peu importe leurs natures car leur effet reste inchangé. On apprend tout naturellement de ces rencontres, on s’enrichit de diverses façons mais certaines sont plus difficiles à quitter que d’autres. http://www.hellocoton.fr/il-y-a-des-rencontres-qui-vous-marquent-plus-que-d-autres-des-rencontres-qui-gravent-certains-1975751 “Une rencontre, c'est quelque chose de décisif, une porte, une fracture, un instant qui marque le temps et crée un avant et un après.” Eric-Emmanuel Schmitt, « L'Evangile selon Pilate » Dans la vie, il est des rencontres stimulantes qui nous incitent à donner le meilleur de nous-même, il est aussi des rencontres qui nous minent et qui peuvent finir par nous briser. Le Harcèlement moral - Marie-France Hirigoyen |
Je ne crois pas au hasard. Le terrain se prépare patiemment en nous, où fleuriront les décisions et les rencontres, et un jour tout est prêt pour un changement que certains, à tort, qualifient de brutal ou de miraculeux. On rencontre une idée ou un être comme on se rencontre soi-même.
Janine Boissard, « Vous verrez… vous m’aimerez », LDP On a tous dans le cœur le désir de trouver une rencontre venue d'ailleurs. Citation de Claude Nougaro ; Ami chemin (1983) Un livre, c'est une rencontre. Toutes les rencontres sont inoubliables, même quand on croit les avoir oubliées. Il y en a cependant qui nous bouleversent profondément, qui changent notre manière de voir, de penser, de réagir. Une lecture inoubliable - Jean-Paul Nozière Si tu rencontres un homme de valeur, cherche à lui ressembler. Si tu rencontres un homme médiocre, cherche ses défauts en toi-même. Les entretiens de Confucius - Confucius |
Un Verbe
Un regard, une rencontre... Un été, un sourire... Un numéro, un mail, une attente, un souvenir... Un appel, une voix, un début, un rencard... Un horaire, un endroit, une venue, un espoir... Une terrasse, un café, un dialogue, un moment... Un soleil, une lumière, un coeur, un battement... Une seconde, une minute, une heure, un plaisir... Un au-revoir, une prochaine, une promesse, un désir... Un après, une durée, une patience, un silence... Un doute, un pourquoi, un regret, une distance... Un retour, une surprise, un déluge, une marée... Une suite, une envie, un projet... une soirée... Une pleine lune, une virée, un instant, une pulsion... Un frôlement, un baiser, une magie... Un frisson... Un accord, un avenir, une force, une destinée... Une étoile, un poème et un verbe : aimer. Grand Corps Malade https://www.paroles.net/grand-corps-malade/paroles-un-verbe Rencontres
par Grand Corps Malade C'était sur une grande route, j'marchais là d'puis des jours Voire des s'maines ou des mois, j'marchais là d'puis toujours Une route pleine de virages, des trajectoires qui dévient Un ch'min un peu bizarre, un peu tordu comme la vie Evidemment j'étais pas tout seul, j'avais envie d'faire connaissance Y'avait un tas d'personnes et personne marchait dans l'même sens Alors j'continuais tout droit mais un doute s'est installé Je savais pas c'que j'foutais là , encore moins où j'devais aller Mais en ch'min au fil du temps j'ai fait des sacrées rencontres Des trucs impressionants, faut absolument qu'j'vous raconte Ces personnages que j'ai croisé c'est pas vraiment des êtres humains Tu peux parler avec eux mais jamais leur serrer la main Tout d'abord sur mon parcours j'ai rencontré l'innocence Un être doux, très gentil mais qui manque un peu d'expérience On a marché un p'tit moment, moins longtemps que c'que j'aurais cru J'ai rencontré d'autres éléments et l'innocence a disparue Un moment sur mon ch'min, j'ai rencontré le sport Un mec physique, un peu grande gueule mais auprès d'qui tu d'viens fort Pour des raisons techniques on a du s'quitter c'était dur Mais finalement c'est bien comme ça, puis l'sport ça donne des courbatures J'ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux Elle prétendait qu'avec les mots on pouvait traverser les cieux J'lui ai dit j't'ai d'jà croisée et franchement tu vaux pas l'coup On m'a parlé d'toi à l'école et t'avais l'air vraiment relou ... Pour lire et écouter le texte complet www.paroles.net/grand-corps-malade/paroles-rencontres#YsqqugBzZjiExJ83.99 Un gros câlin
J’ai eu la chance, le printemps dernier, de faire une conférence dans une école de musique, dans le coin de Shawinigan. Il y avait des élèves de tous les âges, de toutes les classes sociales. Certains semblaient avoir la vie de famille classique, d’autres venir d’environnements plus difficiles. Mais ils étaient tous unis par leur amour de la musique. Un élève parmi eux m’a particulièrement marqué: le jeune Félix qui est trisomique. À lui parler, tu peux à peine déceler son handicap. Belle élocution, très drôle dans ses blagues et, surtout, quel sens de l’observation ! Après notre discussion, il m’a fait un gros câlin dont je ressens encore la chaleur, aujourd’hui. Je ne sais pas si vous avez déjà eu la chance, en fait, je dirais même, le privilège, de recevoir un câlin d’une personne trisomique. Je vous confirme que c’est de l’amour pur. J’ai eu la chance d’avoir des milliers de câlins, mais ceux provenant de ces gens me marquent à chaque fois. Dans leur vision de la vie, on retrouve cette innocence qui nous a abandonnés au fil du temps. Encore plus marquant, ils me donnent l’impression de tout trouver beau. On peut clairement sentir qu’aucune once de méchanceté ne les habite. Maxim Martin http://www.journaldemontreal.com/2015/11/07/ces-rencontres-qui-marquent |
Trois maîtres de vie
Socrate, Bouddha, Jésus Ces trois figures ont d’abord compté de manière décisive dans mon itinéraire intellectuel et spirituel. J’ai découvert Socrate à quinze ans en lisant Le Banquet de Platon ; l’année suivante, à seize ans donc, je découvre Bouddha en lisant le magnifique roman de Hermann Hesse Siddharta (1922) ; enfin, la découverte, un peu plus tardive, à l’âge de dix-neuf ans, des Évangiles, et en particulier de celui de Jean, a été pour moi un choc profond. En fait, quand j’ai choisi cette expression de « maître de vie » (que je n’ai pas inventée), c’était d’abord pour l’opposer à l’idée de « maître à penser ». Kant, par exemple, est un grand maître à penser (sans qu’il faille entendre ce terme dans une quelconque acception péjorative, du reste) mais je n’ai pas envie de vivre sa vie... Frédéric Lenoir Lire la suite de l'article : http://www.actu-philosophia.com/spip.php?article137 L'autre est indispensable à mon existence, aussi bien d'ailleurs qu'à la connaissance que j'ai de moi. Dans ces conditions, la découverte de mon intimité me découvre en même temps l'autre, comme une liberté posée en face de moi, qui ne pense, et qui ne veut que pour ou contre moi.
Ainsi découvrons-nous tout de suite un monde que nous appellerons l'intersubjectivité, et c'est dans ce monde que l'homme décide ce qu'il est et ce que sont les autres. Jean-Paul SARTRE, L’existentialisme est un humanisme (1946). « Je suis un être Pour-soi, qui n'est Pour-soi que par un autre. C'est donc en mon cœur que l'autre me pénètre. » Jean-Paul Sartre, L’être et le néant. Cité dans : https://www.universalis.fr/encyclopedie/l-etre-et-le-neant/2-les-aleas-de-la-liberte/ Jésus converti par une femme Une étrangère, une Cananéenne, vient importuner Jésus. Cette histoire raconte tout le courage et la ténacité d’une mère pour sauver son enfant. En utilisant la comparaison de Jésus entre les païens et les petits chiens, la Cananéenne force Jésus à reconnaître l’étendue de sa foi : "Femme, lui dit-il, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux !". Jésus reconnaît que la foi dépasse les frontières. On ne dit rien de cette femme. Est-elle devenue juive? Est-elle restée en Palestine? On n’en sait rien. La seule chose que l’on sait c’est qu’elle a cru que Jésus était capable de sauver ce qu’elle avait de plus cher au monde, sa propre fille. Jésus a été converti par une femme. Surprenant ? Matthieu, 15,21-28 Voir le texte de Matthieu : https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/matthieu/15.21-31/ |
Les rencontres de Jésus
Quand on lit les évangiles on se rend compte que Jésus a rencontré de nombreux hommes et femmes venus d'horizons très divers, éloignés souvent de la "juste foi"' ou socialement aux marges de la société de l'époque. Chaque fois une relation s'instaure faite de paroles, de gestes, d'émotions et de sentiments. Et de chacune de ces rencontres, nul ne sort indemne, mais transformé, dans son corps, dans sa vie, dans sa foi. Ce sont souvent des textes concrets, des récits simples. Ces récits n'ont pas tous les mêmes bases historiques mais ils nous apprennent beaucoup sur qui était l'homme de Nazareth. Certaines personnes rencontrées sont restées anonymes, d'autres sont plus connues : l’aveugle de Betsaïde le paralytique de Capharnaüm le jeune homme riche la Cananéenne la veuve de Naïm la femme adultaire la syro-phénicienne la Samaritaine un officier romain des pharisiens Jeanne, la femme de Chouza Suzanne Lévi Marie-Madeleine Marie de Magdala Zachée Bartimée... Marthe et Marie André, Simon-Pierre, Philippe, Thomas, Jean, Barthélemy, Thomas, Matthieu, Jacques surnommé Thadée, Simon dit le zélote, Judas l’iscariote Jean-Baptiste Nathanaël Nicodème Jésus et les femmes A chaque fois que je me plonge dans les évangiles, je suis toujours fascinée par l’attitude de Jésus face aux personnes qu’il rencontrait. Et d’une fois à l’autre, je remarque certains éléments que je n’avais pas vus la fois précédente. C’est comme une source inépuisable ! Je voudrais m’attarder plus particulièrement sur les rapports que Jésus avait vis-à-vis des femmes qu’il rencontrait sur sa route. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les femmes n’avaient guère de place dans la société. Elles étaient considérées comme des subalternes, des servantes, des esclaves, des biens de propriété. Elles étaient pratiquement absentes de la vie publique (elles se voilaient pour passer inaperçues). L’instruction était réservée aux garçons. Elles étaient décrétées impures à de multiples occasions et pour diverses raisons. Elles n’avaient pas d’existence juridique (ex. : le droit de divorcer ne valait que pour l’homme). Elles ne pouvaient parler dans les synagogues où elles prenaient place derrière des barrières. Les préjugés à leur égard étaient très forts (elles étaient considérées comme des séductrices potentielles, faibles devant la tentation). Bref, elles ne pouvaient descendre plus bas; elles n’avaient rien à perdre. Est-ce pour cela qu’elles se sentaient "libres", libres comme ce Jésus dont elles avaient entendu parler ? Est-ce pour cela qu’elles étaient attirées par Lui, qu’elles se sentaient en complicité avec Lui ? Ce qui est fascinant c’est que Jésus remarque et parle à de nombreuses femmes dans sa vie publique, lui qui est pourtant un pur homme-juif vivant dans un contexte très patriarcal. Ainsi, il passe outre aux préceptes du temps : en effet, un homme ne pouvait parler à une femme sur la place publique (et vice-versa). Par exemple, dans la guérison d’une femme infirme un jour de sabbat (Luc 13,10-17), Jésus la voit et lui adresse la parole. Quelle liberté de sa part ! De surcroît, il guérit cette femme, alors que c’était un jour de sabbat, et guérir était considéré comme un travail! Jésus change la Loi, change les règles du jeu. Il l’appelle «fille d’Abraham». Cette femme retrouve une dignité égale à celle des «fils d’Abraham». Jésus lui redonne sa pleine stature. Elle peut maintenant se tenir droite (signe de la résurrection) elle qui était toute courbée auparavant. Non seulement Jésus a-t-il cette qualité incroyable pour l’époque de voir les femmes, mais il sait aussi les entendre, écouter ce qu’elles ont à dire. On le constate dans l’épisode de la Cananéenne (Matthieu 15,21-28). À l’époque, les Juifs traitaient de chiens les Cananéens. C’est sans doute pour cela que lorsque la femme crie en implorant Jésus de guérir sa fille possédée d’un démon, Il ne répond pas. Il fait le sourd. Puis il dit à ses disciples qu’il est venu pour les Juifs. Mais la femme insiste, avec le courage du désespoir. Et Jésus est ébranlé par la foi de cette femme «ô femme, ta foi est grande ! qu’il t’arrive comme tu le veux» et sa fille fut guérie à l’instant. Grâce à la confiance de cette femme, il se rend compte que sa Mission le mène aussi vers les païens. Cette journée-là, la transformation qui s’opère en Lui est dûe à une femme... Yveline Chevillard Suite de l'article : http://www.lautreparole.org/articles/356 "Je suis vraiment UN |
Il est des rencontres magiques
Il y a des rencontres qui surgissent dans notre vie sans prévenir, des rencontres qui ont un caractère magique par la qualité de ce qu’elles révèlent, en nous ou chez l’autre.
Il est des rencontres qui nous réveillent, qui nous appellent du plus profond de notre être, du plus lointain de notre histoire.
Il est des rencontres qui vont éclairer d’une lumière féconde tout un parcours de vie, pour le transformer à jamais.
Et parmi les rencontres qui furent pour moi les plus éblouissantes, les plus merveilleuses et aussi les plus interpellantes, il y a la rencontre avec la lecture.
Rencontres avec des textes si sensibles qu’ils me donnaient le sentiment d’être plus intelligent. Et d’autres si chargés de passions qu’ils me rendaient plus vivant, plus créatif.
Rencontres avec des idées et des images qui ont éveillé mes sens et suscité en moi le goût de voyager jusqu’aux rires des étoiles.
Rencontres encore avec des mots si humains qu’ils m’ont fait rêver durablement, aux possibles d’un monde où l’amour et la tendresse seraient accueillis sans réserve.
Lire, c’est être accordé à la musique d’une phrase et parfois aussi amplifié par la résonance d’une voix unique, celle d’un auteur qui nous rejoint, au plus proche de notre vérité intime.
Lire peut devenir ainsi, une invitation à se respecter, à aller plus loin, plus près aussi de nos possibles.
Et puis il y a les rencontres plus rares et plus précieuses aussi avec des écrivains, je veux dire des « écrivants » qui m’ont réconcilié avec le meilleur de moi-même, qui ont apaisé mes errances et ont suscité en moi le goût pour une autre rencontre magique, celle de l’écriture.
Écrire, c’est accepter d’entrer à cœur ouvert dans l’inattendu d’un mot, c’est cheminer dans le labyrinthe d’un récit, c’est vibrer dans l’émotion renouvelée d’une quête, c’est plonger dans une histoire qui dépassera la nôtre.
C’est être appelé, interpellé, dynamisé vers l’inouï d’un lecteur inconnu, seulement imaginé qui devient en quelques pages un interlocuteur.
Jacques Salomé
http://www.elishean.fr/jacques-salome-il-y-a-des-rencontres-magiques/
Il y a des rencontres qui surgissent dans notre vie sans prévenir, des rencontres qui ont un caractère magique par la qualité de ce qu’elles révèlent, en nous ou chez l’autre.
Il est des rencontres qui nous réveillent, qui nous appellent du plus profond de notre être, du plus lointain de notre histoire.
Il est des rencontres qui vont éclairer d’une lumière féconde tout un parcours de vie, pour le transformer à jamais.
Et parmi les rencontres qui furent pour moi les plus éblouissantes, les plus merveilleuses et aussi les plus interpellantes, il y a la rencontre avec la lecture.
Rencontres avec des textes si sensibles qu’ils me donnaient le sentiment d’être plus intelligent. Et d’autres si chargés de passions qu’ils me rendaient plus vivant, plus créatif.
Rencontres avec des idées et des images qui ont éveillé mes sens et suscité en moi le goût de voyager jusqu’aux rires des étoiles.
Rencontres encore avec des mots si humains qu’ils m’ont fait rêver durablement, aux possibles d’un monde où l’amour et la tendresse seraient accueillis sans réserve.
Lire, c’est être accordé à la musique d’une phrase et parfois aussi amplifié par la résonance d’une voix unique, celle d’un auteur qui nous rejoint, au plus proche de notre vérité intime.
Lire peut devenir ainsi, une invitation à se respecter, à aller plus loin, plus près aussi de nos possibles.
Et puis il y a les rencontres plus rares et plus précieuses aussi avec des écrivains, je veux dire des « écrivants » qui m’ont réconcilié avec le meilleur de moi-même, qui ont apaisé mes errances et ont suscité en moi le goût pour une autre rencontre magique, celle de l’écriture.
Écrire, c’est accepter d’entrer à cœur ouvert dans l’inattendu d’un mot, c’est cheminer dans le labyrinthe d’un récit, c’est vibrer dans l’émotion renouvelée d’une quête, c’est plonger dans une histoire qui dépassera la nôtre.
C’est être appelé, interpellé, dynamisé vers l’inouï d’un lecteur inconnu, seulement imaginé qui devient en quelques pages un interlocuteur.
Jacques Salomé
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Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Jean DEWANDRE
04.380.46.11 – 0498/47.42.43
[email protected]
Charles REUL
04/3/80.39.11
[email protected]
Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Jean DEWANDRE
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Adresse du jour
Rue du Houmier 84 4140 Florzé 04/344.48.81 [email protected] Coordonnées GPS de la maison : 50.489783, 5.663939 |