Au menu des dimanches du Houmier
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Dates suivantes :
31 mars - 26 mai. Lors des "dimanches" de novembre à mai nous accueillerons une personne qui partagera avec nous ses passions. (Un instituteur, un journaliste, une éditrice, une passionnée du désert, une marcheuse...) Nous mettons ci-dessous quelques textes à votre disposition. Ils peuvent peut-être nourrir votre réflexion et le partage lors de la rencontre. Les passions
rendent-elles heureux ? Rien n’est plus triste qu’un individu sans passion, sans idéal qui le motive, sans énergie qui le meut, et dont la raison pulvérise en les relativisant les enthousiasmes naissants. Mais rien n’est plus tragique non plus qu’un individu emporté par le torrent d’une passion qui l’épuise, le réduit à n’être plus qu’une obsession, un fanatisme, une idée fixe qui s’impose à lui au détriment du bon sens et de son équilibre. Faut-il exalter la passion, l’encourager, car c’est par elle qu’on réussirait sa vie ? Ou au contraire faut-il s’en méfier, et préférer toujours la modération et la maitrise de soi ? Les passions rendent-elles heureux ?... Parce que la passion bouscule la raison qui toujours relativise. Elle mobilise nos forces et permet l’événement, c’est-à-dire qu’il se passe quelque chose dans notre existence, et autre chose que ce qu’on subit. Sans passion, il n’advient que ce qui est anticipable, possible, ou bien le hasard. La passion permet l’impossible, et donc le Réel. …OR, le bonheur, c’est le « bona ora », la bonne rencontre, l’aventure, qui suppose de quitter le monde des anticipations. http://philo.licorne.org/?page_id=1039 Le travail et l'action, la pensée et l'amour seuls remplissent la vie ; ce qui nous manque bien souvent, c'est un noble but, une grande passion, une œuvre sacrée, une haute espérance, un devoir solennellement accepté, une foi pure et profonde, un objet de dévouement digne d'absorber nos jours, nos vœux et nos forces. Ce qui nous manque, c'est une compagne selon notre coeur ; ce qui nous dévore, c'est la solitude du coeur et le vide de l'âme. Henri-Frédéric Amiel, "Journal intime", le 9 août 1864. "En art, en religion, en politique, en science ou en amour, les passionnés sont tous des chercheurs d'absolu, misérables et magnifiques, des "clochards célestes" pour reprendre le mot de Kerouac". Blanche de Richemont, "Passions interdites" Philippe Claudel est passionné par l’écriture et l’alpinisme. Il dit ceci : "Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l’écriture, c’est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d’essayer d’y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman". L’alpiniste et l’écrivain se rejoignent dans ce lieu essentiel, empreint de passion et d’humilité. Fabrice Lardreau Mon Dieu ! Donnez-vous une passion ! Qu’elle vienne de l’étrange ou de l’inconnu, qu’elle soit forte et belle, qu’elle fabrique du bonheur ou de la folie, mais qu’elle soit là sur notre chemin, tant que nous avons l’énergie de défier les impossibles, d’imaginer le rêve et d’en être jusqu’à la fin. Tahar Ben Jelloun "Que la blessure se ferme" Les prétendus amour-passion, "coup de foudre" ou "toquade" ne sont souvent que des relations érotiques agrémentées d’un peu de romantisme. Francesco Alberoni La souffrance, je l'apaiserai par l'écriture. C'était un besoin impérieux, irrésistible. Ce fut une grande passion. Je me suis reconstruit avec l'écriture – bien avant la culture ou la lecture – et j'ai pu dépasser ce sentiment de manque... Charles Juliet Les premiers moments de la passion sont vertigineux, troublants. Ils sont à réinventer chaque jour. Philippe Claudel dans une interview. Le propre des grandes passions est de rendre l'idée de la mort indifférente. Paul Masson, "Les pensées d'un Yoghi" (1896) Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle." Albert Einstein |
Connaissez-vous Jérémie le prophète ?
Pas le pleurnicheur de l’image populaire.
Non, celui qui fut engagé, enrôlé, mobilisé, malgré lui. Malgré ses protestations et ses résistances.
Celui qui eut une vie passionnante, vie de passions et de tourments, une vie d’angoisses et de souffrances. Celui qui crie à la manipulation, à la tromperie, la mystification et le mensonge : "Tu m’as séduit Seigneur, et je me suis laissé séduire. Avec moi tu as eu recours à la force et tu as gagné".
Collaborateur et parrain de l’occupant, de l’ennemi d’Israël. Démoralisant le peuple, sapant la résistance des patriotes. Défaitiste, pacifiste…
Interdit de séjour, jeté en prison, précipité dans un cachot qui est un puits plein de boue.
Jérémie, celui qui eut une vie passionnante, oh oui. Criant jour et nuit : violence ! dévastation !
Une vie passionnante dévorée par la parole du Seigneur, impossible de taire, incapable de la cacher, impensable de la dissimuler. Une vie passionnante, une mission de feu.
Une mission vivante et provocante, un défi permanent. Célibataire. Seul : interdit de fêtes, sans femme, ni fils, ni fille. Une mission faite chair, une tâche sans chair, sans chaleur, sans tendresse. Une vie de solitude permanente. Mort seul, en exil, malgré lui. Avec Dieu. Cela lui fait une belle jambe… Passions et passion…
Tout cela ne vous rappelle pas quelqu’un ?
Jesús Asurmendi
http://saintmerry.org/passions-des-hommes-passion-de-dieu-les-textes/
Quand le passionné renversait tout sur son passage
Mais voici qu’un beau jour, un homme s’est levé. Il se mit à chasser les vendeurs, les marchands, renversa les comptoirs, jeta l’argent par terre. Il parlait de tripot dans la maison de Dieu. Et il s’en prit surtout au système religieux qui veut enfermer Dieu dans des définitions, des lieux et des personnes. En faire un prisonnier, mis entre quatre murs, dans un endroit sacré, à l’écart du monde. Mais qu’importent les pierres, qu’importent les systèmes. « Dieu n’est plus là », dit-il. Il a repris se liberté. Dieu a fait le mur.
Louis Dubois, "Echos d’évangile" (B), p.37.
Quand le passionné met le feu aux poudres
« Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé. » (Luc 12,49)
Au feu de son regard, aucun faux semblant ne résiste. Tout est mis à nu. Mais en même temps, ses yeux nous réchauffent, une lumière nouvelle nous baigne et nous stimule, un goût plus ambitieux d’humanité nous envahit. Hyacinthe Vulliez, "Dieu si proche"
C’est mettre le feu dans toute société que de donner la place, la première, aux petits, aux malades, aux blessés, aux pauvres, aux enfants. Et de laisser de côté les riches et les puissants. Et c’est mettre le feu dans l’Eglise que de manger chez les pécheurs, accueillir, préférer ceux et celles qui ne sont pas en règle avec la loi, et repousser ceux et celles qui sont fiers d’être en règle. C’est mettre le feu aux poudres. » Louis Dubois, "Chemins d’Evangile" p.172.
Pas le pleurnicheur de l’image populaire.
Non, celui qui fut engagé, enrôlé, mobilisé, malgré lui. Malgré ses protestations et ses résistances.
Celui qui eut une vie passionnante, vie de passions et de tourments, une vie d’angoisses et de souffrances. Celui qui crie à la manipulation, à la tromperie, la mystification et le mensonge : "Tu m’as séduit Seigneur, et je me suis laissé séduire. Avec moi tu as eu recours à la force et tu as gagné".
Collaborateur et parrain de l’occupant, de l’ennemi d’Israël. Démoralisant le peuple, sapant la résistance des patriotes. Défaitiste, pacifiste…
Interdit de séjour, jeté en prison, précipité dans un cachot qui est un puits plein de boue.
Jérémie, celui qui eut une vie passionnante, oh oui. Criant jour et nuit : violence ! dévastation !
Une vie passionnante dévorée par la parole du Seigneur, impossible de taire, incapable de la cacher, impensable de la dissimuler. Une vie passionnante, une mission de feu.
Une mission vivante et provocante, un défi permanent. Célibataire. Seul : interdit de fêtes, sans femme, ni fils, ni fille. Une mission faite chair, une tâche sans chair, sans chaleur, sans tendresse. Une vie de solitude permanente. Mort seul, en exil, malgré lui. Avec Dieu. Cela lui fait une belle jambe… Passions et passion…
Tout cela ne vous rappelle pas quelqu’un ?
Jesús Asurmendi
http://saintmerry.org/passions-des-hommes-passion-de-dieu-les-textes/
Quand le passionné renversait tout sur son passage
Mais voici qu’un beau jour, un homme s’est levé. Il se mit à chasser les vendeurs, les marchands, renversa les comptoirs, jeta l’argent par terre. Il parlait de tripot dans la maison de Dieu. Et il s’en prit surtout au système religieux qui veut enfermer Dieu dans des définitions, des lieux et des personnes. En faire un prisonnier, mis entre quatre murs, dans un endroit sacré, à l’écart du monde. Mais qu’importent les pierres, qu’importent les systèmes. « Dieu n’est plus là », dit-il. Il a repris se liberté. Dieu a fait le mur.
Louis Dubois, "Echos d’évangile" (B), p.37.
Quand le passionné met le feu aux poudres
« Je suis venu apporter un feu sur la terre et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé. » (Luc 12,49)
Au feu de son regard, aucun faux semblant ne résiste. Tout est mis à nu. Mais en même temps, ses yeux nous réchauffent, une lumière nouvelle nous baigne et nous stimule, un goût plus ambitieux d’humanité nous envahit. Hyacinthe Vulliez, "Dieu si proche"
C’est mettre le feu dans toute société que de donner la place, la première, aux petits, aux malades, aux blessés, aux pauvres, aux enfants. Et de laisser de côté les riches et les puissants. Et c’est mettre le feu dans l’Eglise que de manger chez les pécheurs, accueillir, préférer ceux et celles qui ne sont pas en règle avec la loi, et repousser ceux et celles qui sont fiers d’être en règle. C’est mettre le feu aux poudres. » Louis Dubois, "Chemins d’Evangile" p.172.
Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Jean DEWANDRE
04.380.46.11 – 0498/47.42.43
[email protected]
Charles REUL
04/3/80.39.11
[email protected]
Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Jean DEWANDRE
04.380.46.11 – 0498/47.42.43
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Joëlle ROIDEAUX
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Le Houmier Rue du Houmier 84 4140 Florzé 04/344.48.81 [email protected] Coordonnées GPS de la maison : 50.489783, 5.663939 |