Vivre avec passion
Qu'est-ce qui vous passionne ? Qu'est-ce qui vous concerne profondément ? Rencontre du 18 décembre 2022 Sylvie Przybylski-Pirard Sage-femme Depuis toute petite, Sylvie rêvait de devenir infirmière accoucheuse. La naissance de son premier enfant en a décidé autrement, elle a arrêté ses études à peine commencées pour travailler comme aide-soignante dans une maison de retraite et de soins.
Après 13 années en tant qu’aide-soignante et 7 enfants plus tard, elle et son mari décident tous les deux de reprendre des études. Lui, d’instituteur, elle, de sage-femme. Quatre années intenses ! Les études pour devenir sage-femme sont exigeantes. Être sage-femme, c’est exercer une profession relevant de l’Art de guérir, qui permet d’accompagner des jeunes couples se préparant à vivre la naissance d’un enfant, d’effectuer le suivi de la grossesse, d’organiser et animer des séances de préparation à la naissance, de réaliser la surveillance obstétricale et psychologique du couple pendant le travail et pratiquer l’accouchement… Sylvie a travaillé un an à l’hôpital, en salle de naissance et en maternité puis a décidé de suivre son instinct pour se consacrer à la profession de sage-femme libérale. Accompagner les femmes ou les couples dans la durée est bien plus gratifiant que l’assistance à l’accouchement en milieu hospitalier. Elle peut travailler avec ses valeurs et centrer tout sur la qualité de la relation. Sylvie a ouvert son cabinet "L’orée de vie" dans lequel elle reçoit des futurs parents du pré-conceptionnel jusqu’à l’accouchement. Cet accompagnement peut se poursuivre après la naissance avec de doux massages et détentes aquatiques... Reflets de la rencontre
Une vraie Matriochka ! Quand je pense à Sylvie, l’image d’une poupée russe, la Matriochka, me vient de suite à l’esprit… Une poupée russe qui en cache une autre, encore une autre, toujours une autre et comme cela indéfiniment peut-être ! Ce matin, il y avait la Sylvie, enfant, qui soignait ses poupées, la Sylvie adolescente, désirant devenir infirmière, la Sylvie interrompant ses études d’infirmière car elle était enceinte, la Sylvie voulant une famille nombreuse mais en étant responsable de ce choix et ne voulant pas qu’il soit nocif ni pour ses proches ni pour ses propres enfants, la Sylvie assumant toutes les charges et décidant de travailler comme aide soignante dans une maison de repos. Elle y a appris combien cette période vers la mort était autant un passage que la naissance. Mais il y a encore la Sylvie maman de sept enfants, devenant « nuiteuse » pour être une maman présente à la maison, la Sylvie décidant de reprendre des études de sage-femme alors que son compagnon, Olivier, se lançait dans des études d’instituteur car il ne trouvait pas de boulot fixe comme éducateur. Sylvie et Olivier, étudiant en même temps que leurs enfants après leur avoir demandé leur avis sur cette dernière décision et avoir reçu leurs encouragements… La Sylvie travaillant comme sage femme à l’hôpital et la Sylvie, aujourd’hui, sage-femme libérale, ayant son cabinet privé et accompagnant les futurs parents avant et après l’accouchement. Une Sylvie tonique, souriante, sereine, pour qui le relationnel est sans doute l’aspect le plus important pour une vie enrichissante. Mettre les mamans et les papas en confiance, créer un climat de douceur et de calme, est une mission essentielle. Quand Sylvie en parle, son visage resplendit du bonheur qu’elle ressent dans ces moments de proximité exceptionnelle. Sylvie avait choisi comme chanson de départ de la rencontre : Ma chouette, chantée par Linda Lemay. De très beaux couplets sur la maternité. Il me semble tellement évident de terminer ces reflets en proclamant bien haut, tous ensemble, que oui, Sylvie, est un chouette bout de femme ! Quel dimanche du Houmier ! Dense, amusant, sérieux, profond, empli de vie. Une vie à du deux cents à l’heure ! En introduction au partage fraternel autour d’un verre et de biscuits, Alain nous lit un petit passage d’un texte de Christian Bobin évoquant la naissance de Jésus : "J'éprouve un peu de méfiance vis-à-vis d'un imaginaire trop chaleureux, romantique, "sucré"… À Noël, je vois venir à ma rencontre un faible nouveau-né qui, déjà, est mon maître… Un enfant qui va m'apprendre des vérités élémentaires et pourtant tellement essentielles. Il va m'apprendre que, d'un côté, il y a les stratégies, les calculs, la force, la puissance, l'argent, la jalousie. Et que, de l'autre côté, il y a l’attention à l'autre, l'oubli de soi, le don, l'ouverture, la beauté." Mais la lumière projetée par le témoignage de Sylvie s’est encore intensifiée quand, émus, ravis, nous avons vu débarquer Charline et Victor, nous présentant la petite Elsa, bien emmitouflée pour cette première balade en dehors de la maison, les yeux déjà dardés sur le monde à découvrir. Une petite merveille ! En ces jours de Noël, le thème de la naissance envahissait les Dimanches du Houmier et nous appelait à d’autres naissances avec une question d’importance qui serait bien aussi le thème de la nouvelle année à venir : Qu’est-ce qui en toi n’est pas encore né ? Jacqueline La joie de la reconnaissance
et la difficulté de la séparation Claire se souvient d’une conversation avec l’aïeule dans le jardin des cyprès. - Comment tu as fait pour accoucher ? - J’en avais envie. - Mais on n’en a pas toujours envie. - Tu verras bien. - Tu as eu mal ? - Pas toujours. Mais souvent. - Pourquoi ça fait mal ? - L’enfant en sortant de toi écarte ta chair. - Mais pourquoi mon enfant doit me faire du mal ? - Parce qu’il faut qu’il détache son corps du tien. Il te dit qu’il est différent. Il se sépare de toi. C’est difficile pour lui… comme pour soi. - Il va m’en vouloir ? - Vous vous en voudrez mutuellement. - Et alors ? - Alors, c’est le commencement de l’amour. - L’amour commence en faisant mal… - L’amour commence en se reconnaissant. Dans la joie de la reconnaissance et la difficulté de la séparation. Il faut accepter de ne pas faire qu’un. Oui, l’amour commence parce qu’on est deux, deux corps séparés. - Comment tu as eu mal ? - Comme toutes les femmes. C’est ton enfant qui vient, tu l’entends venir. Ce n’est pas une maladie, c’est une énergie, une découverte. Il avance vers toi. Tu vas le voir, vous allez vous rencontrer, tu l’accompagnes. Florence Mauro, Viens, DDB, 2000, p. 51 Aucune femme n'en sort inchangée
D’être traversée par les forces de vie, d’être vivante, d’avoir donné la vie et accepté d’y risquer la sienne, laisse de profondes traces conscientes ou inconscientes. Aucune femme ne sort inchangée de cette expérience unique et initiatique. Il faut renoncer à être comme avant et accepter l’inscription charnelle de la naissance pour la vie de son enfant. Est-ce d’éprouver le temps qui passe mensuellement, est-ce d’avoir appris à renoncer en donnant la vie et de s’y être confrontée seule à la finitude, qui rend parfois les femmes plus sereines dans les crises du milieu de la vie, là où les hommes s’affolent plus souvent de sentir d’un coup les marques du temps, le vieillissement, les changements, dans la difficulté de renoncer à ce qu’ils ont été ? Claudine Schalk, Sage-femme Revue Etudes 2010/5 https://www.cairn.info/revue-etudes-2010-5-page-661.htm Ton pays, c’est un pays où tout est neuf
Huit jours ou dix, pas plus. Il n’y a qu’à dormir, manger, faire son petit renvoi après la tétée. Je t’imagine obstinément demain, courant dans le jardin, jouant avec le chien, cueillant un fruit à la branche basse du pommier. Ce n’est pas que j’aie le demain facile, mais je me plais à m’imaginer que tu vas grandir, aller de découverte en découverte, de nouveauté en nouveauté. J’ai envie de déjà te raconter le monde, de te dire qu’il t’attend. J’ai envie de te dire tout ce qu’il a à t’offrir : l’odeur du feu de bois, le goût de la cerise, la chaleur de l’été sur la plage. Ton pays, c’est un pays où tout est neuf. Moi je t’envie un peu d’être au début de tout… Françoise Nimal, C’est en noir que je t’écris, DDB, p. 15. Un bébé tout seul n'existe pas
"Un bébé tout seul n'existe pas" nous enseigne le pédiatre et psychanalyste Donald Winnicott. Les soins précoces à un bébé, la relation tissée avec lui: est-ce tout cela qui permet le passage du sentiment d’être au sentiment d’exister ? Quels sont les outils pour appréhender et comprendre le bébé ? Winnicott a écrit un très bel article qui s'appelait "Le visage de la mère comme miroir pour le bébé" : quand le bébé regarde la mère, bien sûr il regarde la mère, mais il regarde la mère qui le regarde, et se sentir exister passe par le regard de l'autre sur soi, passe par la reconnaissance qu'un autre que soi existe à l'extérieur." Bernard Golse https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/l-inconnu-monsieur-bebe-3737717 C’est dur la place des hommes !
Tout près des mères et des pères, la sage-femme est témoin de ce qui fait le cœur de la différence des sexes où rien de cette radicale altérité ne pourra être évité. "J’ai bien vu que même si on était un couple ce n’est pas moi qui porte le bébé, je me suis senti à part", me dira ce père. "C’est dur la place des hommes, se rendre compte qu’on ne fait pas la naissance, qu’on ne peut pas protéger et faire à la place de celle qu’on aime", me dira un autre. Et même si le père est extrêmement présent et soutenant, la mère devra faire cette traversée de l’intime toute seule, à la conjonction de son identité, entre sexualité, féminité et maternité. Claudine Schalk, Sage-femme Revue Etudes 2010/5 Il faut souvent naître plusieurs fois
Chaque naissance est perçue comme un "nouveau commencement", "un miracle qui sauve le monde" de sa destination vers la mort. La gestation, l’accouchement, les premiers soins portés au nourrisson confèrent une plus grande proximité des mères avec l’imminence de la mort et le souci de préserver le miracle fragile de la vie. Mais nous savons aussi que naître ne suffit pas : pour qu’advienne un monde neuf, encore faut-il qu’existe un espace à partir duquel l’enfant sera accueilli sans condition pour accéder à la liberté et inventer, aimer à son tour. Combien de serments dévastateurs relient l’enfant au corps de la mère quand celle-ci refuse de le laisser aller ! Il faut souvent naître plusieurs fois avant de pouvoir quitter l’enveloppe maternelle, d’assumer la peur de l’abandon et de se confronter à l’inconnu. Et ce n’est qu’à la faveur de ces nouvelles naissances qu’advient la joie de vivre vraiment. N. S. L. Revue Etudes 2010/5 https://www.cairn.info/revue-etudes-2010-5-page-661.htm Quelque chose d’inédit et d’inattendu
"C’est cette espérance et cette foi dans le monde qui ont trouvé sans doute leur expression la plus succincte, la plus glorieuse dans la petite phrase des Evangiles annonçant leur “bonne nouvelle” : 'Un enfant nous est né.' " Hannah Arendt, Condition de l’homme moderne L’Evangile pour Arendt tient une parole de vérité sur l’avènement du nouveau-né: c’est une "bonne nouvelle" qui annonce l’espoir du renouveau et le commencement de quelque chose d’inédit et d’inattendu. La naissance n’est pas un simple processus naturel de reproduction de la vie, mais bien la possibilité d’un être unique, irremplaçable, qui ne se répétera pas. Frédéric Spinhirny, Petite philosophie de la naissance : naître et venir au monde. https://fr.linkedin.com/pulse/petite-philosophie-de-la-naissance-na%C3%AEtre-et-venir-au-spinhirny |
Ma chouette
Lynda Lemay Y avait toute la famille dans la cafétéria Ça prenait des paris, certains disaient "Ce sera sans aucun doute une fille" Parce que j'te portais bas Même si l'échographie me prédisait un gars Et puis y avait ton père exalté comme une femme Entre la crise de nerfs et puis la crise de larmes Impatient comme un cheval derrière la barrière Qui piétine la terre avant la course finale Puis y avait l'infirmière, tranquille comme un poisson Diplômée en matière de respiration Qui m'flattait la jaquette pendant les contractions Et qui m'appelait "ma chouette" Comme si c'était moi l'poupon Et bien sur, y avait moi, moi la chouette en question Tremblante comme un soldat qui va combattre au front Comme une brebis frileuse qui veut pas qu'on la tonde Comme une poule couveuse qui sait pas comment pondre Finalement y avait toi, toi qui voulais sortir "Tant pis si c'est étroit, tant pis si ça déchire" Pressée comme la police en pleine chasse à l'homme Toi, la star en coulisses J'allais t'voir en personne A l'heure où, pour être franche Moi j'en avais plein l'col Y avait une petite balle blanche Qui prenait son envol Sur le grand terrain d'golf Où s'promenait mon docteur Qui entendait pas sonner L'téléavertisseur ! Y avait toute la famille dans la cafétéria Ça mangeait des croustilles, ça buvait du cola Et puis y avait ton père que je sentais faiblir Qui savait pas quoi faire et encore moins quoi dire Et l'infirmière inquiète qui regardait filer l'heure Qui m'répétait "Ma chouette, on trouve pas ton docteur" Et y avait moi la chouette qui gueulais dans la chambre Débarque de ma jaquette ou bien j'te casse les jambes Puis y avait l'médecin d'garde qui est venu à la rescousse De la pauvre garde-malade Qui osait même plus me dire "pousse" C'est a ce moment précis qu'tu t'es sorti la tête Ton père s'est évanoui et l'infirmière m'a dit "Un dernier effort ma chouette" Quelques secondes plus tard T'étais contre mon sein Avec ton petit regard bouffi Qui cherchait l'mien Ton papa tout baba Pleurait comme un gamin En mettant son gros doigt En dessous de ta p'tite main… Il a rejoint la famille qui brûlait de savoir Il a dit "C'est une fille" a sorti les cigares "Elle a des petites fossettes, elle a les cheveux noirs Une belle petite grassouillette de 8 livres et quart" Aujourd'hui ma fillette, c'est ton anniversaire T'en as plein la bavette de ton beau dessert En fait d'puis ta naissance Y a qu'une chose qui m'inquiète C'est qu'parfois j'ai tendance A t'appeler "ma chouette" ! "À l'instant où le bébé naît, on sait d'un seul coup qu'on n'est plus la personne la plus importante au monde à nos propres yeux.
On s'incline devant cette vie naissante et, en s'inclinant, on se grandit." Laurent Gounelle "Naître, c'est recevoir tout un univers en cadeau." Jostein Gaarder Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour de votre naissance et le jour où vous découvrez pourquoi vous êtes né. Mark Twain "Chaque parent vient au monde en même temps que son premier enfant." Ernst Kramer “A chaque enfant qui naît, le monde recommence” Gilbert Bécaud - A Noël, désormais, Dieu ne peut plus être aimé que comme un être humain. - Noël : on attendait un roi et c’est un rebelle qui est venu. - Quand les croyants célèbrent Noël, c’est pour crier une espérance, une venue encore à venir ! - A Noël, Dieu s’est élevé jusqu’à devenir un enfant. - Noël, c’est accepter un Dieu aussi démuni qu’un nourrisson. Au lieu de craindre Dieu, il nous faudrait donc maintenant craindre pour lui ? - A Noël, Jésus est né en route manifestant ainsi, avant même sa naissance, qu’il n’habitera jamais d’autre demeure que les chemins. Le Christ serait-il né mille fois à Bethléem,
s'il ne naît pas en toi, c'est en vain qu'il est né. Il faut qu’en toi Dieu naisse. Angelus Silésius, La question Et la question arriva d’en haut comme une aile d’ange fracturant la nuit Personne ne sut d’où elle tombait mais elle était désormais posée à même la terre à même chaque visage une question de vie ou de mort nue insolente de celles qui empêchent toute somnolence et rendent à jamais pèlerin la question que seul un dieu pouvait poser qu’est-ce qui en toi n’est pas encore né ? Francine Carillo, Le plus que vivant, Labor et fides |
Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Charles REUL
04/380.39.11
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Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année.
Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT
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