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Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année. 
Nous nous adressons principalement aux jeunes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
​Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT

Au menu des dimanches du Houmier  
​
​​2018-2019

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Le thème :

Vivre avec passion​

Qu'est-ce qui vous passionne ?
Qu'est-ce qui vous concerne profondément ?


​Rencontre du dimanche 13 octobre de 10h15 à 12h.

Notre invité : Alexis Olivier


Présenter Alexis n’est pas une mince affaire ! Il faudrait pour cela le suivre dans ses multiples périples à travers le monde, depuis la région visétoise jusqu’à Harzé aujourd’hui, en passant par l’université de Liège, l’Inde, le Pérou, la Normandie, l’Espagne...

Ce qu’il cherchait dans ces différents lieux, c’est peut-être ce qui lui a permis de se lancer avec quatre autres personnes dans une nouvelle aventure ou plutôt, une mise en oeuvre de ses rêves : recréer une vie plus solidaire centrée sur les besoins de base que sont l’alimentation, le logement et le vivre ensemble en harmonie avec la nature.

Trois ans après la première rencontre (en 2016), la communauté a trouvé un lieu où s’installer : le lieu dit Luhan à deux pas du village de Harzé, baptisé tout naturellement « La Forêt de Luhan ».

Aujourd’hui, les cultures sont lancées et acceuillent le public en auto-ceuillette avec l'objectif de créer un jardin-forêt nourricier pédagogique, un bâtiment est également en cours de rénovation en auto-construction pour développer une épicerie coopérative et des tables d’hôtes. 

Nous serons donc tout ouïe pour écouter Alexis nous partager ses passions. Elles susciteront certainement en nous bien des questionnements.

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Reflets de la rencontre

Si le petit Poucet et ses frères avaient besoin de cailloux pour retrouver leur chemin dans la forêt, Alexis et ses comparses, eux, ont besoin de la forêt pour accéder aux chemins de leur vie. Et plus précisément de la forêt de Luhan où ils ont jeté, il y a quelques mois, leurs tentes, leurs yourtes, leurs nouvelles bases d’un lieu communautaire qui ferait fi de toutes les tentations commerciales, individualistes, consuméristes et autres…
​Une forêt comestible où ils reproduiraient tous les produits de la forêt primordiale, où ils organiseraient des cueillettes collectives, où ils planteraient à nouveau avec les visiteurs, les enfants, les amis, où ils revivraient avec les animaux, en harmonie avec la nature. Un lieu qui serait aussi une plate forme d’éducation, de maraîchage, d’apprentissage au vivre ensemble tout en respectant les différences et les envies de chacun.
Un lieu utopique ? Un lieu idéaliste ? Alexis, Stéphanie, Sylvain, Nadia et Christophe se sont lancés dans l’aventure, certains gardant leur boulot à l’extérieur, d’autres s’impliquant dans l’organisation du site. Vivre en fraternité, c’est le leitmotiv d’Alexis, car le prochain n’est pas celui qui vit loin de moi, dans la pauvreté, la misère, là au bout du monde mais celui qui vit autour de moi…
L’idéal est là, l’envie aussi mais autre chose est d’être aujourd’hui dans le concret, d’établir ses propres projets ou besoins par rapport à la force collective. Alexis nous parle en vérité de ses doutes, de ses combats intérieurs et extérieurs, de son rêve d’absolu, de liberté, il avoue sa radicalité, s’interroge sur la dualité amour-guerre et confie qu’il déteste les gens qui n’offrent que leur côté lumineux. La liberté ne serait-elle pas d’accepter tout ce qui est en moi ? se demande-t-il avec sincérité.
Merci, Alexis, tu nous as pris par la voix, les mots, les images, tu nous a plongés dans une forêt qui avait des allures de brousse, de jungle, où l’orée, la lisière n’était pas juste une réalité devant nos yeux mais un reflet de tout ce que tu vis pour accepter ta part d’ombre et de lumière.
Jacqueline


Les Tisserands

Faces à la morosité ambiante, les Tisserands ont décidé d'agir. Partout, chacun à son échelle, chacun avec son réseau, ils ont répondu à l'urgence cruciale de recréer tous les lies nourricières de la vie humaine, notamment trois : le lien à soi, avec notre moi profond, le lien de fraternité et de coopération avec les autres, le lien d'émerveillement et de méditation à la nature. Au cœur même de notre époque désenchantée, ils préparent ainsi le ré-enchantement. Car leur tissage patient, souvent modeste, toujours vital, propose enfin quelque chose comme le projet de civilisation que nous attendons tous. En effet, ce qu'ils font n'est pas seulement neuf mais très puissant, très universel, parce qu'il répond au besoin de sens et à un humanisme partageable et sans frontières qui est au cœur de notre époque.
Abdenour Bidar

Ce que proposent les tisserands : 
Une vie moins atomisée, une société qui prenne conscience de l’importance des interactions et qui retrouve du sens à partir de la reconstruction des liens. Une société plus équitable, plus solidaire. Il y a dans Nuit debout cette chaleur humaine. Cela a peut-être un côté «primitif», mais c’est le signe d’une énorme frustration, de la recherche d’espace de discussion qui n’existe pas. La langue des tisserands que j’appelle du «Triple Lien» peut parler à tout le monde, tout en laissant chacun libre de la parler comme il l’entend.
Abdenour Bidar, 
Interviewé par Philippe Douroux , Anastasia Vécrin
https://www.liberation.fr/debats/2016/05/05/abdennour-bidar-j-en-ai-marre-de-parler-du-voile_1450742

La communauté, une nourriture indispensable
pour la construction de soi.


L'homme contemporain est individualiste. Comme le déplorait déjà Alexis de Toqueville, les individus ne voient pas ce qu’ils pourraient partager, et « chacun d’eux », retiré à l’écart, est comme un étranger à la destinée de tous les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine ; quant au demeurant de ses concitoyens, il est à côté d’eux mais ne les voit pas, il les touche et ne les sent point*. »
Or, la communauté spirituelle définie comme un espace où des hommes viennent débattre de leurs convictions profondes est un lieu où ils apprennent à dialoguer et à partager quelque chose de très intime. Ils y trouvent la preuve qu’ils ne sont pas seuls, et y découvrent l’amitié qu’on éprouve pour ceux qui ont la même démarche que soi. Au-delà, par la discussion qui permet à chacun de forger son propre point de vue, ils comprendront qu’on ne devient soi-même que par l’échange avec l’autre et seront donc non seulement respectueux mais « en demande » de la différence de l’autre, quel qu’il soit. Une telle communauté inculque à l’individu que la différence d’autrui vaut bien davantage qu’une tolérance : elle est une nourriture indispensable pour la construction de soi.
Abdennour Bidar, in « Un islam pour notre temps », Points, 2017, p.77
S'organiser collectivement

A bien des égards, ce que nous avons coutume d’appeler le « rêve du progrès » est une fiction qui, par sa capacité à faire fantasmer une bonne part de l’humanité (et donc à la faire adhérer pleinement à ce récit, au point de participer à le mettre en œuvre), a bouleversé notre humanité toute entière. Vouloir engager tout ou partie de l’humanité dans une nouvelle voie, plus écologique, plus humaine, ne pouvait donc se faire sans jeter les bases d’une nouvelle fiction collective.
Fin 2010, j’ai commencé à écrire un film qui tenterait d’aller dans ce sens. Comme une sorte d’ébauche, où nous poserions les murs que nous connaissons déjà : les initiatives pionnières participant à réinventer l’agriculture, l’énergie, l’urbanisme, l’économie, la démocratie, l’éducation… Je voulais voir si, les mettant bout à bout, nous verrions émerger un récit décrivant ce que le monde de demain pourrait être. Et si cette fiction serait suffisamment inspirante pour susciter action et créativité, comme la fiction du « progrès » avait réussi à la faire soixante ans plus tôt…
… Peut-être que tout se résume à ça. A faire en sorte que les humains fonctionnent ensemble, se mobilisent, se serrent les coudes pour construire un autre monde. Un de mes amis, Jean-François Noubel, a coutume de dire : « Les plus grands défis de l’humanité ne sont pas la faim, la pauvreté, le développement durable, la paix, la santé, l’éducation, l’économie, les ressources naturelles… mais notre capacité à nous organiser collectivement pour pouvoir les résoudre…
Cyril Dion, réalisateur du film Demain,
​Demain, un nouveau monde en marche, Actes Sud, 2015, p.77.
​
On peut vivre intensément avec peu...

La sobriété, qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire ; car, en réalité ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas, et qui font l’expérience de ce qu’est valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples. Ils ont ainsi moins de besoins insatisfaits, et sont moins fatigués et moins tourmentés. On peut vivre intensément avec peu, surtout quand on est capable d’apprécier d’autres plaisirs et qu’on trouve satisfaction dans les rencontres fraternelles, dans le service, dans le déploiement de ses charismes, dans la musique et l’art, dans le contact avec la nature, dans la prière. Le bonheur requiert de savoir limiter certains besoins qui nous abrutissent, en nous rendant ainsi disponibles aux multiples possibilités qu’offre la vie.
Laudato si' Encyclique du Pape François, § 223

Pour ceux et celles qui le souhaitent : ​en cliquant sur ce lien vous trouverez quelques autres extraits de cette encyclique remarquable.


Regardez les oiseaux du ciel,

ils ne sèment ni ne moissonnent
(Mtt 6,26)
 
Jésus ne vous fait-il pas penser ici, par exemple, à la fable de la cigale et de la fourmi, dans une version où nous serions encouragés à être des cigales qui chantent tout l’été ? Ou bien ne vous fait-il pas penser à la fameuse maxime épicurienne, « carpe diem » – cueille le jour, profite de ce jour sans te soucier des jours suivants. Faut-il donc comprendre ici qu’il faut cesser, nous tous et toutes, de se préoccuper de gagner de quoi manger, boire, avoir un toit, se vêtir ? On voit bien vite que ce n’est pas tenable : si personne ne produit à manger, ne cueille et ne prépare à manger, il n’y aura rien à manger, ni pour aujourd’hui, ni pour demain. Jésus ne peut pas nous appeler à cela, lui qui se soucie sans cesse de nourrir les foules, de participer à des repas, de rétablir les plus soucieux de celles et ceux qu’il rencontre dans une vie belle, pleine de joies et de relations fécondes.
...
Suite du texte : cliquez sur ce lien


Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même

"Gardez-vous bien de toute avidité, car la vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède."
Et il leur dit cette parabole :
"Il y avait un homme riche, dont le domaine avait bien rapporté.
Il se demandait : “Que vais-je faire ? Car je n’ai pas de place pour mettre ma récolte.”  Puis il se dit : “Voici ce que je vais faire : je vais démolir mes greniers,
j’en construirai de plus grands et j’y mettrai tout mon blé et tous mes biens. Alors je me dirai à moi-même : Te voilà donc avec de nombreux biens à ta disposition,
pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois, jouis de l’existence.”
Mais Dieu lui dit : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie.
Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”

    Voilà ce qui arrive à celui qui amasse pour lui-même, au lieu d’être riche en vue de Dieu. » Luc 12:13-21


L'Hybris  dans la Grèce antique

​Si la religion grecque antique ignore la notion de péché tel que le conçoit le christianisme, il n’en demeure pas moins que l’hybris constitue la faute fondamentale dans cette civilisation. On doit la rapprocher de la notion de Moïra (« destin », « part », ou « portion »). Le destin, c'est le lot, la part de bonheur ou de malheur, de fortune ou d'infortune, de vie ou de mort, qui échoit à chacun en fonction de son rang social, de ses relations avec les dieux et les hommes. Or, l'homme qui commet l’hybris est coupable de vouloir plus que la part qui lui est attribuée par la moïra. La démesure désigne le fait de désirer plus que ce que la juste mesure du destin nous a attribué. Le châtiment de l’hybris est la némésis (« destruction »), le châtiment des dieux qui a pour effet de faire se rétracter l'individu à l'intérieur des limites qu'il a franchies.
https://www.theatre-contemporain.net/spectacles/Ithaque/ensavoirplus/idcontent/20974
C'est l’hybris , l’excès, la démesure, qui a poussé les spéculateurs : excès de cupidité, excès de sophistication, excès de dématérialisation etc… Cette hybris a bel et bien été l’une des causes majeures de la crise financière de 2008.  Bref, les phrases à consonances nettement économiques sont si rares dans l’Évangile qu’on devrait les en écouter d’autant plus !
Prochaines rencontres :

13 octobre -
10 novembre -
​15 décembre
​Vous trouverez  ci-dessous quelques textes à votre disposition.
​Ils peuvent nourrir votre réflexion et le partage lors de la rencontre.
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Les choses

​Jean-Jacques Goldman
​
Si j'avais, si j'avais ça
Je serais ceci je serais cela
Sans chose je n'existe pas;
Les regards glissent sur moi
J'envie ce que les autres ont
Je crève de ce que je n'ai pas
Le bonheur est possession
Les supermarchés: mes temples à moi.
Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
Les choses me donnent une identité...
Je prie les choses et les choses m'ont pris
Elles me posent, elles me donnent un prix
Je prie les choses, elles comblent ma vie
C'est plus je pense mais j'ai donc je suis!,
Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
Une femme-objet qui présente bien...
Voir la suite des paroles...
​
Ecouter la chanson...



La Terre meurt
Réveillons-nous !

 
Charles Aznavour
Les océans sont des poubelles
Les fronts de mer sont souillés
Les Tchernobyl en ribambelles
Voient naître des fœtus mort-nés
Dans cinquante ans, qu'allons nous faire
De ces millions de détritus
Et ces déchets du nucléaire
Dont les pays ne veulent plus?
Sous nos pieds la terre promise,
Patrimoine de nos enfants,
Petit à petit agonise
Et je m'en soucie
Et pourtant les espèces devenues rares
Sont en voie de disparition
Et la laideur chante victoire
Sous le plastique et le béton.
La Terre meurt
L'homme s'en fout
Il vit sa vie
Un point, c'est tout.
Il met à son gré, à son goût,
Le monde sans dessus dessous
La Terre meurt
Où allons-nous ?
...

Voir la suite des paroles...
Ecouter la chanson...
Miser sur un autre
style de vie


Étant donné que le marché tend à créer un mécanisme consumériste compulsif pour placer ses produits, les personnes finissent par être submergées, dans une spirale d’achats et de dépenses inutiles. Le consumérisme obsessif est le reflet subjectif du paradigme techno-économique. Il arrive ce que Romano Guardini signalait déjà : l’être humain "accepte les choses usuelles et les formes de la vie telles qu’elles lui sont imposées par les plans rationnels et les produits normalisés de la machine et, dans l’ensemble, il le fait avec l’impression que tout cela est raisonnable et juste". Ce paradigme fait croire à tous qu’ils sont libres, tant qu’ils ont une soi-disant liberté pour consommer, alors que ceux qui ont en réalité la liberté, ce sont ceux qui constituent la minorité en possession du pouvoir économique et financier. Dans cette équivoque, l’humanité postmoderne n’a pas trouvé une nouvelle conception d’elle-même qui puisse l’orienter, et ce manque d’identité est vécu avec angoisse. Nous possédons trop de moyens pour des fins limitées et rachitiques.
Laudato si', Encyclique du Pape François, § 203
​
​Pour ceux et celles qui le souhaitent : ​en cliquant sur ce lien vous trouverez quelques autres extraits de cette encyclique remarquable.



Survie de la Terre

Bruno Latour, 
propos recueillis par Laurence D'Hont

- Il émane de vos livres un sentiment que l’apocalypse a eu lieu et pourtant vous restez optimiste…

C’est parce que l’apocalypse est proche, que les capacités d’actions sont renouvelées. Si on ne revient pas au texte religieux de l’apocalypse pour la comprendre, on tombe dans la collapsologie* et donc dans l’angoisse de ceux qui essaient de se protéger dans leur ferme ou dans leur cave ou encore de partir sur mars.
Cette collapsologie se croit laïc, mais elle est en fait religieuse, sans connaitre l’antipoison des textes de saint Paul qui lui, renforce. Tout ce qui permet de creuser l’apocalypse, renforce et n’affaiblit pas. La tradition chrétienne a joué un énorme rôle, à la fois dans le modernisme et dans le mouvement émancipateur, mais aussi dans l’apocalypse.


- A 12 ans, vous découvrez un auteur important, l’écrivain catholique Charles Péguy (1873-1914). Que représente-t-il pour vous ? Vous reconnaissez-vous comme chrétien ?
- Charles Péguy est un « père » de l’église, mais aussi socialiste et un maitre de la langue française. Il a introduit en tant que disciple de Bergson, une façon de concevoir le style et l’interprétation des oeuvres qui m’inspire. Mais, je n’ai pas pour autant d’appétit dogmatique pour le christianisme. J’ai un intérêt pour la façon dont Charles Péguy a saisi la question chrétienne et comment le monde moderne nous prive de notre capacité d’engendrement. Cela veut dire : comment va-t-on faire pour que le monde continue ? En ce sens Charles Péguy voyait juste : le geste moderniste contre lequel il luttait et qui consiste à aller toujours de l’avant en ignorant les conséquences de nos actions, ce geste conduit à la catastrophe et se trouve aujourd’hui remis en cause par la nouvelle génération.
* Le terme collapsologie est un néologis-me récent (2015) qui désigne l’étude de l’effondrement de la civilisation industriel-le et de ce qui pourrait lui succéder.
https://www.cathobel.be/2019/09/12/bruno-latour-leglise-reste-trop-indifferente-a-la-survie-de-la-terre/
Contacts :
 

Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
 
Charles REUL
04/3/80.39.11
[email protected]
​

Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com

 
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be

 
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]



Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.

​Voir  le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
Adresse du jour

Le Houmier
Rue du Houmier 84
4140 Florzé
04/344.48.81
[email protected]
Coordonnées GPS de la maison : 50.489783,  5.663939


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