Vivre avec passion
Qu'est-ce qui vous passionne ? Qu'est-ce qui vous concerne profondément ? 16 octobre 2022 Rencontre avec Victor Ligot Qui suis-je, si vous n'êtes...
Victor nous confiera que c'est le dialogue et la bienveillance de ses parents qui lui ont permis de reconstruire son coeur déchiré de façon bien trop précoce. Victor et Charline vivent aujourd'hui une belle histoire d'amour et se préparent à accueillir une petite fille qui naîtra en décembre. Il nous partagera les bouleversements, les découvertes, le dialogue, la bienveillance et surtout l'amour reçu qui lui ont permis de grandir. Reflets de la rencontre
Les réalités de Victor C’est un dimanche du Houmier particulier, ce matin, important, empreint d’émotion car Victor voulait que ce soit dans ce cadre-là, avec nous tous comme témoins, que ses parents et Charline entendent combien il les aime… Merci est un mot que nous utilisons très souvent, il est parfois de politesse, parfois de gentillesse mais ce matin, dit par Victor à ses parents et à Charline, il est gonflé de tendresse et d’émotion. Le choix de la chanson "La réalité" et le choix de la phrase "Qui suis-je si vous n’êtes…", sont très révélateurs de ce que ressent Victor aujourd’hui. Ils disent à la fois la réalité du Victor, enfant abandonné, et plus fort encore, la chance que Brigitte et Pierre-Charles lui donnent en l’adoptant et en lui permettant ainsi d’accéder à sa propre réalité. Grâce à leur amour et leur bienveillance, Victor et son grand frère Carl apprennent au fil des années qui ils sont. Charline, elle, sera l’élément déclencheur d’une autre réalité : elle apprend au taiseux que Victor est à parler, à dire, à se dire et à oser aller ouvrir la farde qui est à sa disposition depuis longtemps dans le grenier car il n’y a pas de tabou sur l’adoption dans la famille. C’est encore avec Charline qu’il entre en contact avec sa famille biologique, sa mère, son frère, qu’il sent leur joie de le savoir vivant et en Belgique, tandis qu’eux, là en Colombie; vivent pauvrement, qu’il apprend aussi que son père n’est pas un homme bon, raison pour laquelle des assistants sociaux l’ont enlevé à la maman par crainte qu’il soit maltraité. Des photos sont échangées, Victor se voit pour la première fois bébé, découvre le visage de sa mère, de son frère… Quelle réalité ! Une autre réalité est là, toute proche, la naissance de leur fille, "le seul être dans mes proches à être de mon sang"… dit Victor, ému, devant nous tous aussi émus. D’une réalité à l’autre, nous avons surtout senti l’amour, il tournoyait autour de nos têtes, dans nos cœurs et disait à la petite Elsa à venir qu’elle irait bientôt rêver des prairies avec son papa et sa maman, ses grands-parents, son tonton Carl et peut-être même dans des prairies colombiennes mais comme le dit Victor : Il faut que tout cela mûrisse encore en moi… Merci pour ces tout beaux moments de confiance, Victor. Jacqueline En introduisant le geste du partage, je raconte l’histoire du père qui avait deux fils. Le plus jeune souhaite quitter la maison familiale pour mener sa vie et demande à son père de lui donner la part de subsistance (ousia en grec) qui lui revient. Le père accepte et donne à chacun de ses deux fils. Mais l’histoire stipule que ce que le père donne, n’est pas "ousia" mais "Bios" (en grec), c'est-à-dire la responsabilité de sa propre vie. En quelque sorte il lui donne de quoi vivre "sa vie". L’échec du fils dans sa tentative de prendre en charge sa vie ne le coupera pas de son père. Celui-ci l’accueille à son retour. Il lui donne des "sandales" à mettre aux pieds, c’est-à-dire qu’il est un homme libre. Il lui met un "anneau au doigt", c'est-à-dire qu’il lui donne plein pouvoir sur ses biens. Le fils plus jeune est devenu pleinement fils et homme. Cette histoire, c’est la parabole bien connue du fils prodigue, mais c’est aussi la parabole d’un jeune enfant qui devient fils. Alain Qui suis-je ? Rien. Personne n’est rien tout seul. Il faut les autres. Jacques Folch-Ribas C’est par mon cœur que je suis ce que je suis Johann Heinrich Pestalozzi On se prend souvent pour quelqu’un, alors qu’au fond on est plusieurs Raymond Devos La vie de chaque homme est un chemin vers soi-même, l'essai d'un chemin, l'esquisse d'un sentier. Personne n'est jamais parvenu à être entièrement lui-même ; chacun, tend à le devenir, l'un dans l'obscurité, l'autre dans la lumière, chacun comme il le peut. Hermann Hesse L’abandon, à l’âge de la petite enfance, est une blessure émotionnelle profonde. Peur de la solitude, peur du rejet, dévalorisation, sentiment d’être indigne d’affection, l’enfant, devenu adulte, aura tendance à s’isoler dans son vide intérieur. Et tout son équilibre - familial, social, professionnel - portera l’impact de cette blessure… A moins de parvenir à redonner du sens à sa vie. Valérie Beaufort Cette mésestime de soi porte à conséquences : l’enfant abandonné devient un adulte qui a du mal à nouer des relations. "Il est souvent dans la dépendance affective, la fusion ou le contrôle. Quelque part, il demande inconsciemment aux autres, et notamment à son partenaire, de réparer la blessure. Il vit difficilement la rupture amicale ou amoureuse par exemple : si on le quitte, il se sent à nouveau abandonné", Valérie Beaufort Panser cette blessure, on l’imagine aisément, ne se fait pas en un jour, tant ses conséquences sont multiples. Certains ont la chance de créer des liens sécurisants avec d’autres figures d’attachement (parents de substitution, grand-mère affectueuse, enseignant ou formateur dévoué…), qui permettent de rassurer et de se reconstruire en partie. Valérie Beaufort |
La réalité
Raphaël Je suis jamais vraiment été allé à l'école J'ai fait mon tour et puis c'était marre Et ma vision du monde je la cherchais dans leur yeux Mais j'ai rien vu, j'ai rien vu du tout J'ai sonné la retraite et j'ai sonné l'hallali Et des anges avec leurs trompettes M'ont cloué au lit Des mouches et des famines Là dans ma chambre froide Je crois j'étais malade A rester là, assis, comme on en voit des pays Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont réveillé Me réveillant ce matin, du mal à me lever De la terre et du ciel, mais je suis pas causant Me réveillant ce matin, personne pour m'énerver De la terre et du ciel, pas vraiment pratiquant Et je me souviens, petit, en bas des jambes, endormi Et des pierres dans les bras A rester là, assis, si j'en ai vu du pays, Des hommes ou des bêtes, des villes et des mondes C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont emmené Les voilà bien excités, tout prêts à me déchirer Ils ne me trouveront jamais ... Car je m'en vais, moi, rêver des prairies Des villes et des mondes, des hommes ou des bêtes Tout était rêvé C'est comme ça qu'ils m'ont trouvé, qu'ils m'ont réveillé Car je m'en vais moi, rêver des prairies Rêver des prairies Et c'est là que j'ai trouvé ma Réalité Cliquer ici pour modifier.
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Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année.
Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année.
Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
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Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Charles REUL
04/380.39.11
[email protected]
Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Adresse du jour
Le Houmier Rue du Houmier 84 4140 Florzé 04/344.48.81 [email protected] Coordonnées GPS de la maison : 50.489783, 5.663939 |