Vivre avec passion
Qu'est-ce qui vous passionne ? Qu'est-ce qui vous concerne profondément ? Rencontre du 19 février 2023 Rosalie Speciale Aumônière en prison Avec Rosalie nous allons entrouvrir une petite porte dans la haute muraille de la prison de Lantin, cette forteresse sensée nous protéger de ses habitants (!), ce lieu dont nous ignorons pratiquement tout.
Une justice réparatrice ? Pour la personne détenue, ce lieu dégradant offre peu de possibilité d’assumer des responsabilités à l’égard de soi-même et des autres. Le rejet moral de la société par l’emprisonnement est lourd à porter et rend la possibilité d'une réparation du préjudice subi par les victimes presque inexistante. Comment le détenu peut-il se reconstruire dans ce contexte ? Tout y concourt à dépersonnaliser les personnes et à les rendre sans importance aux yeux des autres. Dès lors, l’adaptation aux règles de survie est vitale et l’égocentrisme, l’agressivité, la violence, le déni de la faute et l’atténuation du sentiment de culpabilité refaçonnent la personne. Face à ce constat, Rosalie et les membres de l'équipe d’aumônerie, nourris par l’Évangile, ont la mission de témoigner et de vivre, par leur présence auprès des personnes détenues, un chemin de libération comme Bonne Nouvelle. Ils sont "envoyés pour annoncer aux captifs qu’ils sont libres" (Luc 4,16). Reflets de la rencontre
A l’ombre des barreaux, que perce une lumière... Ce matin, nous avons, avec Rosalie, ouvert les portes d’une prison. Nous sommes entrés avec elle dans les cellules, les cantines, les parloirs, les couloirs, les colères, les cris et les insultes... Rosalie est aumônière à Lantin. Elle s’y rend deux fois par semaine et elle espère, nous avons compris au fil des échanges qu’elle y parvient souvent, apporter de la lumière et de l’humanité à celles et ceux qui sont enfermés là pour des raisons gravissimes mais aussi pour des petits délits. Par des exemples, des anecdotes, des faits elle nous a montré que celles et ceux qui sont derrière les barreaux ne doivent pas être réduits à leurs seuls actes. Les écouter, les regarder comme des personnes et pas des comme des chiens, leur parler sans les juger, les garder en lien avec l’extérieur... pour les amener pas à pas vers une autre conscience, vers une ouverture aux autres et donc à eux-mêmes, vers une espérance qui les libérera un tant soit peu moralement, première étape d’une nouvelle lucidité, d’une possible et néanmoins incertaine délivrance. Car ces personnes sont autant emprisonnées en elles-mêmes qu’en prison. Toutes ces attentions et actions sont à mille lieues des idées véhiculées à propos des prisonniers. Rosalie nous raconte les conditions d’incarcération : la promiscuité, les réactions grossières et brutales de nombreux surveillants, le manque d’hygiène, de nourriture, d’intimité... A Lantin, ils sont à deux 23h sur 24 dans une cellule vétuste prévue pour 1 personne. Beaucoup trouvent que des gens emprisonnés n’ont que ce qu’ils méritent mais les traiter ainsi, est-ce vraiment ce qui les amènera à se repentir, à se remettre en question, à considérer les autres comme des humains ? Cliquez ici pour lire la suite Avant d'entrer dans la cellule d’un détenu
Pour entrer dans la cellule d’un détenu, je dois me dépouiller d’idées préconçues et de tout projet quant à cette rencontre. Je commence par prendre de ses nouvelles. Ensuite, à partir de ce qu’il dit ou de ce que je ressens, j’essaye de m’adapter. De nombreux détenus ne racontent pas à l’aumônier pourquoi ils sont en prison. Avec le psychologue, l’administration pénitentiaire, ils ont sans cesse l’occasion de revenir sur leur histoire. Nous devons donc veiller à une sorte de légèreté dans la relation, à ne pas être intrusif. Il y a une manière délicate de leur demander s’ils reçoivent des visites sans appuyer sur ce qui fait mal. Éric Venot-Eiffel https://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/detenus-etre-sourcier-grace-2021-02-24-1701142401 Un long travail d’enfantement
L’enjeu n’est pas d’abord d’infliger une peine à l’auteur mais de soulager la peine de la victime et celle de la communauté, puis de restaurer un vivre ensemble sans exclusion. Et l’offenseur qui prend ses responsabilités en vérité dans un processus de réparation peut contribuer de manière irremplaçable à la restauration des liens humains dans la communauté… à condition que celle-ci le soutienne et ne l’exclue pas ! L’apaisement des relations peut survenir à partir du moment où chaque personne affectée peut être entendue dans sa souffrance profonde. C’est un long travail d’enfantement pour retrouver les sources de la confiance et cela ne signifie nullement l’oblitération du passé douloureux. Philippe Landen https://www.jesuites.com/j-etais-en-prison-et-vous-mavez-visite/ « Comme une lumière… »
Quand on le rencontre dans un café de la gare du Nord à Paris, rien ne laisse deviner le passé d’Hadi et son caractère affirmé. « En prison, nous avoue-t-il cependant en sirotant un café, il faut une force de caractère énorme. Sinon, t’es fichu. » Il sait de quoi il parle. Ce Français d’origine kabyle a passé dix-neuf ans derrière les barreaux, dont dix à Clairvaux, une des six maisons centrales en France « pour les détenus les plus dangereux ». Libéré depuis avril 2015, il porte un bracelet électronique. Lui, sa « rémission », il la doit notamment à un moine cistercien venant le visiter régulièrement dans sa cellule. « Alors qu’en prison rien n’aide à s’en sortir, ce moine avait des paroles apaisantes. C’était comme une lumière qui venait de l’extérieur et qui m’éclairait l’esprit. En discutant, j’ai pris conscience des fautes et du mal commis. » Avec ses lunettes grises et ses cheveux bien peignés, ce quinquagénaire à l’allure anodine semble avoir tourné la page prison. Depuis peu, il travaille dans le transport de personnes à mobilité réduite. http://www.traitdunion-saintleonard.org/les-detenus-et-la-religion/ Le danger des blessures intérieures, c’est de nous couper de l’avenir, de nous enliser dans notre passé.
Tim Guénard, Quand le murmure devient cri, J’ai lu On m'a suffisamment traité de "mauvaise graine" à la maison de correction. Les enfants des hommes ressemblent aux graines de moutarde ou aux grains de blé. S'ils poussent mal ou sans abondance, c'est qu'on n'a pas pris soin d'eux. On ne peut pas leur demander d'aimer le beau, le vrai, le bien, quand on ne les a pas guidés vers le beau, le vrai, le bien. On ne peut pas leur demander de croire en l'homme quand ils n'ont été ni attendus ni entendus. pour que la graine donne du fruit, il faut s'occuper de la terre avec amour, être attentif à la croissance, couper parfois, sarcler souvent, et respecter le temps. .... Voilà un bon juge. Il t'accueille, prend le temps de te regarder en vérité. C'est un juge qui ne juge pas, justement. Il regarde ton dossier, après t'avoir regardé. Il cherche avec toi la possibilité de reconstruire ta vie. Il te tend la main, même si tout paraît perdu. Je ne pensais pas que ce genre de personne pouvait exister. J'ai trop rencontré de ces juges ou de ces éducateurs qui étiquettent, sapent le moral, coupent les jambes, cassent ce qui peut rester de fondations. Tim Guénard, Plus fort que la haine, J’ai lu Bruno Dayez, avocat de Marc Dutroux
Vous avez expliqué “faire parfois des prestations qui vont au-delà du droit de la défense”. Qu’entendez-vous par là ? Je ne qualifierais pas Marc Dutroux de “client”. Je trouve cette appellation péjorative. J’interviens pour l’amour de l’art. La question de l’argent est secondaire. Ce n’est pas non plus mon assisté. Quelque part, c’est quelqu’un pour lequel je me sens assez solidaire, pour lequel j’interviens dans un esprit de charité chrétienne et de miséricorde, même si ce sont des concepts qui sont un peu passés de mode. Pour toute une série de prestations qui ne relèvent pas exactement de mon office, je vais mouiller mon maillot. Je vais par exemple trouver quelqu’un qui va le coiffer, je vais jouer l’intermédiaire avec la direction de la prison pour qu’un organisme tiers puisse lui apporter une nouvelle chaise de bureau… Ce sont des choses communes mais qui sont très importantes pour quelqu’un qui est confiné dans un espace millimétrique et qui est seul face à lui-même. Le voyez-vous souvent ? Je le vois en moyenne une fois par mois, mais on discute par téléphone plusieurs fois par semaine. Il peut m’appeler quand il veut, à toute heure. Je suis corvéable. La Libre.be 28-01-2023 Lettre au procureur du Roi On ne traite plus que du menu fretin. À l’un des extrêmes, on demeure performants pour gérer de petites affaires, à l’autre, celui où l’on retrouve les initiés et les notables du crime, nous avons une justice qui n’est jamais rendue, qui tombe dans la prescription ou qui débouche sur des transactions financières. En fin de compte, le détournement de millions d’euros au service de la corruption, des délits économiques ou environnementaux est moins sévèrement réprimé que le vol à l’arraché d’un sac à main qui trouble plus ostensiblement, mais moins fondamentalement, l’ordre établi. [...] [...] La justice pour l’exemple est un double scandale. Elle est discriminatoire, on l’a vu. De plus, quand on prétend faire d’un malfrat un exemple, on l’utilise à d’autres fins que lui-même. On ne le considère donc plus comme un sujet, mais comme quelqu’un qui mérite d’être sanctionné pour frapper les esprits. Une telle justice me révulse. Bruno Dayez, La libre.be 10-03-2022 Une racine biblique
L’aumônerie de prison s’inscrit dans la tradition biblique : « J'étais en prison et vous êtes venus me visiter (..) et dans la mesure où vous avez fait cela pour l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Matthieu 25). À la suite de cette parole, des hommes et des femmes ont visité des prisonniers. Aucun pays musulman n’a aujourd’hui une institution comme l’aumônerie de prison. L’accompagnement des prisonniers ne résonne pas du tout de la même manière en théologie musulmane qu’en théologie chrétienne. L’institution musulmane dans les pays occidentaux s’est peu à peu familiarisée avec les principes de l’aumônerie et en a épousé les formes et les pratiques mais sans en avoir l’arrière fond historique et textuel. Il faudra donc du temps pour que cette tradition soit intégrée dans la théologie musulmane. Brice Deymié https://regardsprotestants.com/actualites/societe/les-aumoniers-de-prison-une-solution-miracle/ « Ne vous occupez pas des prisonniers si vous ne consentez pas à être leurs sujets et leurs élèves. Ceux que nous appelons des misérables, ce sont ceux qui nous doivent évangéliser et convertir. Après Dieu, c’est à eux que je dois le plus… S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour évangéliser les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui : faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste ».
Saint Vincent de Paul https://www.communautedesponts.fr/Prison.html |
Julia
Miossec Est-ce que si un jour tu me reprends Tu seras fière de moi ma belle enfant J'aimerais savoir te dire comment Tout s'est passé si vite depuis tout ce temps J'ai aujourd'hui besoin d'un peu d'air Et de beaucoup de vent Que les choses soient bien claires Je suis là pour un bout de temps Un sacré bout de temps Moi je voulais tout simplement te plaire Et ne pas finir en sang Que les choses soient bien claires J'ai enlevé tous mes pansements Tu sais depuis avant-hier Je lis l'Ancien Testament Et je crois que ça va me prendre Un sacré bout de temps Julia Julia ne me juge plus ne me juge pas Tous mes amis sont aux abonnés absents Et quelque part je les comprends Je te remercie pour le colis d'hier Pour le savon la brosse à dents Tu sais j'essaie pourtant de devenir L'homme que j'étais avant Mais je crois que ça va me prendre Un sacré bout de temps Julia Julia ne me juge plus ne me juge pas Julia Julia je ne ferai plus n'importe quoi https://www.youtube.com/watch?v=ik6v1BaXvDc Pour faire tomber nos chaînes
Auteur, compositeur et interprète, Laurent Grzybowski Pour faire tomber nos chaînes Et dépasser les haines Il n’est jamais trop tard Gardons toujours espoir Avec toutes nos défaites Ça tape fort dans nos têtes Abattons tous nos murs Pour un autre futur 1 – Comment porter en nous l’Amour Celui blessé de notre enfance Il y a en nous une innocence Qui laisse entrer un nouveau jour 2 – Quand nous pensons à nos enfants Nous devenons de vrais parents Ils sont nos anges de délivrance Ils sont géants dans la confiance 3 – Quand on se sent abandonné Et que personne ne nous écoute Nos émotions sont quintuplées Nous n’savons plus où va la route 4 – Par les barreaux de nos cellules Nous ne voyons plus que la lune Mais en rêvant sous les étoiles Nous espérons mettre les voiles Pour lire la suite du chant : https://drive.google.com/file/d/1hf2xBzq8sPzpDcZe1Zgjrui5z2F06JPq/view?usp=sharingdrive.google.com/file/d/1hf2xBzq8sPzpDcZe1Zgjrui5z2F06JPq/view?usp=sharing Sans eux on serait
encore plus à l’ombre Nous sommes punis et mis à l’écart de nos proches et de la vie sociale en général. Nous sommes parqués. Mieux que du bétail nous sommes enfermés. Au début, souvent à plusieurs dans quelques petits mètres carrés, puis mis seul, dans une petite cellule avec le strict minimum. C’est là qu’on essaie de vivre dans notre misère de prisonnier. Devant les autres, quand on est au préau, on fait souvent les forts, tout en pestant sur nos conditions et le système qui nous écrase. Dans notre cellule, c’est le contraire et pire. On s’amenuise, on languit, on se brise et on se perd dans ces réduits remplis de bruits et d’agressivité. A part la télé, on s’ennuie grave et on rumine, on rumine, rumine pendant des jours trop longs et des nuits douloureuses. On chie notre haine et on pisse nos peines en attendant notre mise en liberté. Dans cette misère, on a parfois un peu de visite ou pas, des agents sympas ou pas , des activités en groupe ou pas… Et puis il y a quelques visiteurs de prison, des gens de diverses associations au service des détenus et puis il y a les aumôniers. Ces derniers, hommes et femmes sont très présents et nous donnent de leur temps. On peut dire que leur présence nous fait un bien fou. On attend souvent avec impatience notre RENDEZ-VOUS (en majuscule dans le texte) individuel et si particulier. C’est souvent là qu’on s’épanche sur ce qui nous manque de la vie normale. C’est là aussi que l’on parle de ce qui est , de qui on est et de ce qu’on a fait. Eux , ils nous écoutent sans nous juger. C’est aussi auprès d’eux qu’on reprend des bonnes énergies et du courage. Et tout cela en dehors des heures de culte. On pourrait facilement les comparer à un phare lumineux qui nous guide comme une étoile, patiente et bienveillante. Avec eux on se sent à l’aise dans notre malaise, et de cette aise, on a bien besoin…. Anonyme « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »
C’est l’évangile du jour (mercredi 5ème semaine de carême). La veille, je trouve dans ma boite aux lettres un courrier d’un détenu. Il écrit : « Depuis que je suis incarcéré, je me suis rapproché de l’Evangile et depuis, je me sens libre (alors que je suis incarcéré), libre de presque toute ma haine et ma colère, libre de jugement, libre d’être pardonné et de pardonner en retour. J’ai pardonné à presque tout le monde, même s’ils ne m’ont pas demandé pardon. Et depuis, cela fait un bien fou. » Il n’y avait pas d’homélie à préparer, je l’avais reçue par la poste. Je lisais juste avant : « Je suis d'accord avec toi, l’Evangile, c’est un chemin de vie, l’expérience d’une libération. » L’Evangile dit la vérité de l'existence (« Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait » Jn 4). Il reçoit réciproquement sa vérité de l’expérience de personnes comme ce détenu. Patrick Royannais (29/03/2023) |
Contacts :
Alain et Jacqueline HENRY de HASSONVILLE
04/344.48.81
[email protected]
Charles REUL
04/380.39.11
[email protected]
Joëlle ROIDEAUX
joelle.roideaux@hotmail.com
Franz HINDRYCKX
franz.hindryckx@skynet.be
Pierre-Charles LIGOT
[email protected]
Projet d’un lieu ouvert où se rencontrer pour partager nos recherches de sens.
Voir le document qui est à l'origine des "Dimanches du Houmier"
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Nous sommes quelques personnes désireuses de créer ensemble un lieu où nos différentes conceptions du sens à donner à nos vies et à la vie en société sont mises en dialogue avec les évangiles, les événements du monde, nos lectures, nos rencontres… dans un climat d'écoute et d'échange.
Une forme de célébration qui nous ressource, une halte offerte 4 ou 5 fois au fil de l’année.
Nous nous adressons principalement aux jeunes adultes de 25 à 40 ans.
Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
Jacqueline CALEMBERT, Jean DEWANDRE, Joëlle ROIDEAUX, Pierre-Charles LIGOT
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Pas de pré-requis (être croyant en Dieu…) sauf celui d’être curieux, ouvert, en quête... et convaincu que le partage et la confrontation dans le dialogue permettent de devenir plus autonomes et humains.
Alain HENRY de HASSONVILLE, Charles REUL, Franz HINDRYCKX,
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